J'ai découvert ce film à l'âge de 15 ans, lors d'un unique passage à la télévision, et mis presque 15 ans encore à le trouver enfin en CDV ..... C'est un film magique, et un film cruel. Le retour de Nicky à Villefranche, tout comme la scène finale, sont proprement atroces, alors que certains moments comme la scène avec Janou sont comme suspendues hors du temps. Avec peut-être, un peu de partialité, je m'étonne parfois que ce film unique par son équilibre et son intensité toute en pudeur, en retenue, ne soit pas compte au nombre des chefs-d'oeuvre. "Elle et lui" vient enfin de sortir en cassette... avec une jaquette le vantant comme "Le film qui a inspiré "Nuits blanches à Seattle". Et pourquoi pas "La grande illusion" comme inspiration de "Rambo" ? Je suis le plus pacifique des hommes, mais il est des publicitaires que j'étranglerais volontiers avec un métrage raisonnable de pellicule !
JPC
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J'ai vu ce film pour la première fois, j'étais adolescente. J'ai tellement aimé et pleuré. Quel film magnifique. J'ai aujourd'hui 55 ans et j'en ai vu des bons films, mais je peux dire que c'est encore mon film préféré. Quelle intensité de Cary Grant et Deborah Kerr. La partie du film avec Janou, c'est tellement beau et vrai. On a le goût d'être là pour l'amour et la grande tranquilité qui s'y dégage. Quand Nicky y retourne, quelle belle et émouvante scène...
Et que dire de la finale ! ! L'émotion est à son comble.
La complicité, l'amour et le sens de l'humour entre ces deux personnes nous démontrent que le grand amour est possible et tellement beau. J'ai revu ce film il y a une semaine et j'ai eu encore de grandes émotions.
Ce film se vend en DVD, c'est à voir et à revoir, ça nous fait que du bien. Madeleine.
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18/20 : Il est encore très émouvant de revoir (en v.o.) ce grand classique de 1957 en 2007, et cela sans doute grâce à la surprise finale. La première fois, j'étais tombée de haut, pour un film hollywoodien, c'était inattendu une situation aussi réaliste. A la deuxième lecture, j'ai bien noté l'aspect glamour, mais aussi l'expression de Janou face au couple, elle est parlante. Comme cette caméra attardée sur l'actrice principale en position de descente d'escaliers. De nos jours, on peut apprécier plus ou moins ces films à la diction appliquée, ou trouver la chorale d'enfants non pas adorable, mais kitch. L'intérêt réside dans la situation particulière ici, le cinéaste force à se creuser les méninges : et si ça nous touchait de près, serions-nous capables ?
L.Ventriloque
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