1896, dans la capitale. La délicieuse Lucienne Vatelin revient précipitamment à son domicile, passagère exaspérée d'un véloce cocher en fiacre, filée de près par un certain de Pontagnac, impénitent séducteur qui la poursuit de ses pressantes assiduités au point de s'introduire dans l'appartement de la jeune femme qui, excédée par l'insistant personnage, appelle à la rescousse son époux, se trouvant dans son bureau en affaires avec un roublard marchand de tableaux. Il s'avère finalement que les deux hommes se connaissent fort bien, faisant partie depuis cinq ans du même cercle mondain. Et voilà que débarque un certain Redillon, amoureux timoré et platonique de la belle, plutôt fort jaloux de la présence de l'entreprenant importun, vivant dans l'espoir de devenir l'amant de l'épouse courtisée, qui lui a fait la vague promesse de devenir sa maîtresse, si son mari lui était, un jour, infidèle. L'arrivée inopinée de Clotilde de Pontignac que son mari avait présentée comme impotente et en cure à Pau, va rapidement jeter trouble et zizanie dans le petit groupe. Et voilà que le brave Vatelin reçoit la visite inattendue, dans son bureau, de l'exubérante Maguy Pacarel, une vague maîtresse anglaise, de passage à Paris pour une semaine, menaçant de se suicider si son amant occasionnel ne venait pas le soir même à son rendez-vous. Ce ne sera que le début d'incroyables chassés-croisés amoureux, de quiproquos hilarants et d'incroyables rebondissements.

>>> Un classique de la comédie de boulevard, d'un des maîtres incontestés du genre, mis en images par un réalisateur plus connu dans le milieu de la télévision, pour cette oeuvre restaurée par la Cinémathèque Française en 1991, avec un nouveau et bénéfique mixage du son et de l'image réalisé une vingtaine d'années plus tard...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)