LA FIN DE SAINT-PETERSBOURG - 1927

Titre VF LA FIN DE SAINT-PETERSBOURG
Titre VO Konec Sankt-Peterburga
Autres titres VF LES DERNIERS JOURS DE SAINT-PETERSBOURG
Année de réalisation 1927
Nationalité Union Soviétique
Durée 1h20
Genre DRAME
Notation 18
Date de sortie en France 12/02/1967
Thème(s)
Grèves
Révolution russe et / ou tsarisme
Chefs-d'oeuvre (Muet)
Cinéma soviétique (1900-1990) (ORIGINE)
Films politiques (Cinéma soviétique)
Moulins et meuniers (tous pays confondus)
Milieu rural (Cinéma soviétique et russe)
Milieu ouvrier (Cinéma soviétique et russe)
Ascenseurs et monte-charges
Première Guerre Mondiale (Autres pays)
Milieu de la finance (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
POUDOVKINE Vsevolod
Chef(s) Opérateur(s)
GOLOVNYA Anatoli
Musique
ZIMMERMANN Aljoscha
Renseignements complémentaires
Scénario : Natan Zarhi
Acteurs
CUVELEV Ivan
CHISTYAKOV Aleksandr
KOMAROV Serguei
BARANOWSKAIA Vera
OBOLENSKI V.
HMELEV Nikolai
TERESKOVIC Maksim
CUVELEV Vladimir
GROMOV Aleksandr
POUDOVKINE Vsevolod
FOGEL Vladimir
DAVOR Aleksei
KHMELYOV Nikolai
TERESHKOVICH M.
TSIBULSKY M.
TSOPPI Viktor
ZEMTSOVA Anna
Résumé

Alors qu'une terrible famine décime les campagnes, un jeune paysan choisit de quitter la région pour chercher un éventuel travail dans la grande ville, en l'occurrence Saint-Pétersbourg. Hébergé provisoirement chez une vague connaissance de son village, venu avant lui dans la vaste cité, il est obligé de constater que la misère et la famine sont tout aussi présentes dans cet environnement citadin que dans son lointain petit village. Alors qu'une grève est décidée à l'usine Lebedev, contre l'augmentation des cadences et l'accroissement de la durée journalière de travail, il trouve néanmoins à se faire embaucher en dénonçant, par manque de clairvoyance politique, les quelques meneurs du mouvement et se retrouve engagé avec une équipe de jaunes. Mais très rapidement, il va prendre conscience de son erreur et se retrouver, après une violente altercation avec le patron, battu et jeté en cellule. La déclaration de guerre entre l'Allemagne et la Russie provoque sa libération et son incorporation forcée dans l'armée. Au front, dans l'enfer des tranchées, il se heurte à une autre misère, faite de peur, de maladie et de mort, alors que dans la capitale, industriels et spéculateurs boursiers font la fête et s'enrichissent outrageusement. A la fin des hostilités, son unité est envoyée à Saint-Pétersbourg afin de mâter la révolution bolchévique en marche. Mais soldats et ouvriers vont pactiser et bientôt se lancer à l'assaut du fameux Palais d'Hiver, outrageant et puissant symbole du pouvoir tsariste et de ses héritiers...

>>> Incontournable classique sur la fameuse période de la révolution russe qui à travers le destin individuel d'un pauvre moujik réalisant son exploitation et son aliénation, exalte l'élan collectif des exploités, vers une puissante unité prolétarienne...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Premier Plan numéro 47
- Saison Cinématographique 1968
- Bref numéro 91
- Dossiers Art et Essai numéro 35
Critiques (Public)
J'ai 18 ans, vivant à une époque de technologie très avancée, je n'ai pas l'habitude des films muets en noir et blanc. Mais l'histoire de ce paysan est si émouvante. Voilà la raison pour laquelle j'ai regardé ce film si bien réalisé ! J'ai bien aimé ce film, mais j'aurais préféré avoir un peu de musique en accompagnement des moments particuliers de ce film pour briser ce silence qui régnait aussi bien chez les paysans, les ouvriers que dans la pièce...