Scénario : Howard Koch,
Julius J. Epstein, Philip G. Epstein
et Casey Robinson .....
d'après la pièce de Murray Burnett
et Joan Alison :
"Everybody comes to Rick's" .....
Direction musicale : Léo F. Forbstein
Orchestration : Hugo Friedhofer
Montage : Don Siegel .....
Distribution : Warner Bros
Visa d'exploitation : 4940
Nota :
- Oscars du meilleur film, du meilleur metteur en scène, du meilleur scénario (1944) .....
Nous sommes en décembre 1943, au fameux "Rick's Bar" du centre de Casablanca où se retrouvent tous les nombreux transfuges européens désirant fuir l'oppression nazie, pour rejoindre les Etats-Unis, via le port d'embarquement de Lisbonne. Parmi eux, un certain Victor Laszlo et sa femme Ilsa que Richard Blaine, propriétaire du café / cabaret avait aimée quelques années auparavant à Paris...
>>> Un grand classique de la Warner Bros qui dès sa sortie eut un immense succès, confortant l'immense talent de Bogart et restant aujourd'hui encore une oeuvre essentielle du cinéma américain de cette époque...
Sans doute le meilleur film de Curtiz. Vraisemblablement l'une des plus belles histoires d'amour du cinéma hollywoodien. Le couple formé par Bogart et la lumineuse Ingrid Bergman est l'un des plus beaux que le cinéma nous ait donné. Tous les seconds rôles sont excellents, de Claude Rains à Peter Lorre, en passant par Conrad Veidt et Paul Henreid; la ville de Casablanca est admirablement reconstituée et l'ambiance au café américain admirablement recréé ..... De plus, le scénario est remarquable. L'un des plus beaux films du cinéma américain et du cinéma tout court. Loïc Pessaud, cinéphage.
Moins pire que "Autant en emporte le vent", mais tout cela reste d'une pauvreté ineffable. Les acteurs ont beau avoir du talent (Bergman ?), les efforts techniques et logistiques sont louables (ville et ambiance bien restaurée, quoique schématisée) mais l'histoire est d'une bêtise sans nom. A cela on doit y ajouter les caricatures éternels (essentiels ?) que le cinéma hollywoodien semblent apprécier (le Français, la crapule et l'officier nazi). Le comble étant la scène de la Marseillaise. Seule la fin (originale, car jamais un producteur n'a encore essayé de le refaire) sauve un petit peu ce navet. KANEDA
C'est sûr, ça fait bien de prendre un chef-d'oeuvre incontesté du 7e art et d'utiliser tout le vocabulaire des critiques professionnels pour le dénigrer de l'air de celui qui a tout vu. Seulement, il faudrait argumenter au lieu de mettre des points d'interrogations entre parenthèses, avant de lâcher le mot final, l'estocade : "navet". De toute façon, le ridicule d'un tel qualificatif pour quiconque a vu le film est évident et l'amoncellement des fautes d'orthographe dans ce qui se voudrait une critique corrosive empêchent de prendre ce bla bla au sérieux... N.R…. P.S. J'ADORE CASABLANCA
Ndlr : nous avons corrigé les fautes.
Dans ce film de propagande de luxe on retiendra entre autres l'interprétation magistrale, le clin d’oeil au vaudeville avec le mari, la femme et l'ex-amant, la modernité, avec les renversements de situation, des effets grossiers comme l'assassinat du résistant sous un immense portrait de Petain, le jet dédaigneux final à la poubelle d'une bouteille vide d'eau
de Vichy qui, entre parenthèses, pourrait constituer une publicité inédite pour celle-ci.
GILBERT FAUCON
Le classique des classiques, immortel et sublime, une oeuvre majeure qui reste hors du temps.
Une cacophonie d'acteurs mals assortis, acteurs américains (Cooper), danois (Bergman,), autrichien (Henreid), français (Madeleine Lebeau qui chante la Marseillaise)...
Mon Dieu, quel navet... Comme quoi la magie hollywoodienne en studio même dans sa production la plus improbable est plus encensée qu'un film bien fait dans n'importe quel pays. A vomir.