Jeff, un efficace tueur à gages, accepte un dernier contrat avant de changer définitivement d'existence. Malheureusement, au cours du meurtre, il blesse accidentellement une jeune chanteuse qui perd la vue. Il souhaite ardemment se racheter et décide de reprendre les armes afin de lui payer une complexe et onéreuse opération ophtalmologique qui lui permettrait de voir à nouveau. Un policier se lance à ses trousses et parvient finalement à le retrouver. Convaincu de la bonté du tueur, il va finalement l'aider à se débarrasser de la horde de criminels qui veulent l'abattre...
>>> Mélodrame, christianisme et tueries chorégraphiées...
Bibliographie
- Saison Cinématographique 1995
- Film Français numéro 2556
- Première numéro 219
- Studio numéro 98
- Positif numero 412
- Cahiers du Cinéma numéro 491
- Télérama numéro 2364
- Inrock du 8 mai 1995
- Nouvel Observateur numéro 1591
- Le Point numéro 1181
- Le Canard Enchaîné du 4 janvier 1995
- Le Monde du 4 mai 1995
- Libération du 4 mai 1995
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
Quel film culte! il est impossible d'oublier ces gunfights d'anthologie.. Ces superbes images à la fois violentes et terriblement romantiques.. Dommage que John Woo se soit fait récupérer par le système hollywoodien!
Prenez le jeu « Doom », ajouter y la musique des produits Herta, saupoudrez avec un humour facile et vous obtenez « The killer ». Ceci dit le film est époustouflant de maîtrise, et relativement impressionnant Grâce au talent de Woo. Mais par contre le lien avec « Le samouraï » (à part le tueur à gages et la chanteuse) reste flou, et quand je lis que « The killer » commence là où « Le samouraï » s'arrête, j'aimerais avoir des explications .....
Ici l'auteur de la première critique: j'avais écrit "dommage que John Woo se soit fait récupérer par le système hollywoodien".. mais à l'époque, la renaissance (imprévisible?) de John Woo avec le génial, sublime, magistral, extraordinaire, passionnant « Face/off » n'était pas encore arrivée. Je vous prie donc de ne pas prendre au sérieux la phrase saugrenue citée ci-dessus......... Sinon, « The killer » reste à ce jour le meilleur film de John Woo. Suivi de peu par « A bullet in the head », « Hard boiled, « A better tomorrow 1 et 2 » et « Face/off. » Woo, le meilleur réalisateur de la fin du siècle. SNAKY.
« The killer » est l'un des plus beaux films de John Woo. Il est encore plus maîtrisé que les pourtant déjà excellents « Syndicats du crime 1 et 2 » ,son scénario étant une relecture intéressante de Melville et Peckinpah. Tous ses thèmes, déjà traités dans l'excellent « Last hurrah for Chivalry » et « Les syndicats du crime », tel l'amitié, le sacrifice, la religion, sont ici portés à leur paroxysme. Sans oublier le mélodrame car tous les films de Woo sont mélodramatiques. La scène finale est anthologique et Chow Yun-fat exceptionnel. Woo signera après le magistral « Une balle dans la tête » et le très beau « A toute epreuve », puis le sublime « Volte-face » à Hollywood. Loïc Pessaud, cinéphage.