Scénario : Steve Fisher
d'après le roman éponyme de Raymond Chandler .....
Direction artistique : Cédric Gibbons
et E. Preston Ames .....
Décors : Edwin B. Willis
Distribution : MGM
Le célèbre détective privé Philip Marlowe est chargé d'enquêter sur la mystérieuse disparition de Crystal Kingsby, l'épouse insatisfaite du directeur d'une revue spécialisée. L'enquête du fameux privé révèle, après la découverte d'un corps de femme dans les eaux calmes d'un lac, la compromission d'un officier de police...
>>> Considéré comme un chef-d'oeuvre du cinéma noir américain, entièrement réalisé du point de "vue" de Marlowe en caméra subjective. A voir et à revoir absolument...
Bibliographie
- L'Ecran Français numéros 101 et 147
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1948/49
- Cinématographe numéro 49
- Télérama numéro 1980
- Positif numéro 466
- Nouvel Observateur numéro 1550
- Cinéma numéros 247/248, 419 et 421
Critiques (Public)
"La dame du lac" brille donc avant tout par son originalité. Du moins sur le papier car à l’écran, c’est une autre histoire. Montgomery (ou les producteurs) a tellement orienté son film sur le tour de force que constituait une caméra subjective pendant près d’une heure quarante que du coup le spectateur est tenté de ne se focaliser que là-dessus. Une porte qui s’ouvre, un miroir que le personnage regarde, une conversation téléphonique. Tout ça, en se disant que c’est un peu fait à la va-vite et que les ficelles sont grosses. Le projet était ambitieux incontestablement, mais Montgomery n’avait sans doute pas les épaules. L’intrigue passe donc à la trappe bien qu’intéressante (Chandler oblige). Pour le coup, au rayon technique de caméra subjective, je fus largement plus enthousiasmé par le "Dark Passage" de Delmer Daves réalisé la même année. Une déception pour un film qui ne répond donc finalement pas aux attentes suscitées. EF