Les habitants d'une petite ville canadienne vivent recroquevillés dans la douleur du terrible accident de bus qui provoqua la mort de la plupart des enfants de la contrée. Mitchell Stephens, un avocat déchiré par la perte affective de sa fille droguée, s'est proposé de représenter les familles orphelines. Alors que d'aucuns préfèrent rester dans leur douleur, certains adhèrent à la revendication de l'avocat. La petite communauté retrouvera son unité grâce à la menue Nicole, doublement rescapée...
>>> Aussi remarquable que le roman...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cahiers du Cinéma numéros 514, 517
Critiques (Public)
Un film magnifique. Egoyan évite tous les clichés, toutes les facilites du genre et nous donne un chef-d'oeuvre qui allie réflexion profonde et passionnante, émotions d'une intensité rare, esthétique troublante, acteurs parfaits et construction géniale (on se souvenait de celle de « Exotica » qui nous avait bluffés de virtuosité. Rien d'autre à dire: Egoyan maîtrise sa caméra et son sujet jusqu'au bout, mais ne tombe jamais dans le film à thèse ou dans le film chiant. Un chef-d'oeuvre qui méritait largement la palme d'or et en tout cas pas un tel échec public. N.R.