La riche héritière d'un magnat de la presse, Mélanie Daniels achète un couple d'inséparables, que convoitait Mitch Brenner, un séduisant avocat, dans une petite oisellerie de San Francisco. Plus tard, tout le monde se retrouve, pour des raisons diverses, à quemques kilomètres de là, près de Bodega Bay. Et survient, le premier incident : une mouette attaque la jeune femme...
>>> Un incontestable chef-d'oeuvre du grand maître britannique qui réussit la gageure d'adapter la courte nouvelle de la toujours séduisante Daphné Du Maurier avec un étonnant sens du suspense, de l'angoisse et de l'étrange...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cahiers du Cinéma : numéros 147, 148, 149 et 216
- Télé-Ciné numéros 112 et 115
- Télérama numéros 714-798-2156
- Saison Cinématographique 1963
- Revue du Cinéma numéros 116 et 164
- Studio numéro 36
- Positif numéros 54/55, 467, 470, 479, 481
- Cinéma numéros 77, 79, 315 et 332
- L'Ecran Fantastique numéros 215, 292, 345 et 349
- Midi Minuit Fantastique numéro 7
Critiques (Public)
Et encore un chef-d'oeuvre de l'ami Alfred... L'idée est on ne peut plus originale: les oiseaux deviennent les meurtriers, et le paisible village côtier de Bodega Bay devient un enfer pour ses habitants. Là encore, Hitchcock a merveilleusement filmé ce microcosme humain avec la peur qui va peu à peu envahir les esprits. On y trouve des comportements intrigants : la mère qui semble être ailleurs, les villageois qui petit à petit vont chercher un responsable (Mélanie) l'ornithologiste un peu marginale, etc. Il ne faut pas oublier l'excellent travail de l'image avec des truquages très réalistes. Encore bravo Hitchcock! Ernst Stavro Blofeld (07/88)
L'un des films les plus marquants du genre. Malgré la prouesse technique, le spectateur lambda ne doit pas oublier , le jeu des comédiens :
La beauté froide et antipathique de Tippi Hedren convient très bien au rôle et Rod Taylor dans un contre-emploi n'est pas mal non plus.
On a (la mauvaise) habitude de saluer les prouesses technique d'un film, d'accord, mais n'oublions pas la prestation de Jessica Tandy en mère abusive ou même celle de Suzanne Pleshette (malheureusement récupérée par les studios Disney) en institutrice amoureuse et jalouse qui ne retrouvera jamais pareil rôle.