Une incroyable galérie tératologique de personnages horribles, dans leur misère relationnelle, affective, sexuelle, familiale, quotidienne. Une mère de famille "classique", frigide, au bonheur artificiel, envieuse d'une de ses soeurs, écrivaine de confessions sordides, humiliante pour la seconde frangine, paumée dans sa raide timidité, un père psychiatre, agressivement pédophile, un larmoyant onaniste du téléphone, une voisine meurtrière de son concierge qui l'avait auparavant violée, etc...
>>> Une oeuvre méchante et courageuse qui étonne et détonne !
Bibliographie
- Les Inrockuptibles numéro 185
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cahiers du Cinéma numéro 532
- L'Annuel du Cinéma 2000
- Positif numéro 457
- Ciné-Feuilles numéro 365
Critiques (Public)
Pourtant, avec un titre pareil et une protagoniste répondant au doux nom de Joy, on est en droit de s’attendre à un film léger.
Mais bien vite, le ton est donné : ce personnage au visage constipé se crispe de colère pour écraser sa fragile amie d’agressivité ... tout ça parce qu’il est furieux qu’elle ne l’aime pour ce qu’il est. Dommage qu’il n’ait pas mis autant de fougue à lui déclarer sa flamme, sans doute n’en serait-il pas là. Et c’est ce qui m’a frappée dans cette histoire : toute cette énergie déployée en quête d’amour, de sexe, de sens, mais qui, faute de valeurs, s’exprime de façon déviée, violente, perverse ... "Happiness, where are you ?", on se le demande en effet ! Et puis quelle interprétation !! Ce film m’a scotchée !!! Il fallait le faire ...15/20 :   TY