Le Mexique de Porfirio Diaz (1909) est sous la coupe des riches fermiers terriens soutenus par l'armée qui exploitent les pauvres gens écrasés par la misère et l'avilissement. Parmi eux, Emiliano Zapata qui, obligé de prendre le maquis pour avoir défendu des paysans opprimés par des soldats, deviendra, après maintes et maintes péripéties, le chef incontesté d'une véritable organisation d'opposants...
>>> Un superbe chef-d'oeuvre lyrique et puissant par sa profonde dimension politico-historique entre épopée tragique et destin légendaire, avec une étonnante interprétation d'Anthony Quinn qui fut magistralement primé par un Oscar pour sa composition...
Bibliographie
- Télé-Ciné numéros 38 et 90
- Radio-Cinéma numéro 378
- Image et Son numéro 121
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1964
- Le Monde du 10 mars 1995
Critiques (Public)
Je me bats depuis si longtemps que je ne comprends pas la paix.
Trente quatre ans de despotisme font sortir un nom du troupeau.
La mise en service d'une ressource représentative d’une image locale misérable que l'on manipule intelligemment afin d'en tirer profit.
Zapata sanguin et emporté, inexpérimenté et mal entouré se retrouve de plus en plus accablé par sa charge en manageant les substances d’un territoire à son image rotant et hirsute périclitant en permanence dans la soulographie, la manipulation, l'incompétence la lâcheté, la dénonciation et la corruption le tout inséré dans des brasiers virulents ne s’éteignant jamais.
Parachuté sur un sol ou les rapports de forces ont peu de chances de s'inverser l’espérance d’un temps nouveau se consume rapidement accablant le mordant d'un esprit prenant conscience qu’il ne pourra rien changer.
Les riches restent riches, fuient les combats en se réfugiant couvert de biens sur des terres ensoleillées pendant que le révolutionnaire réduit au rang de fusible s'écroule criblé de balles en ne possédant même pas sur lui le cout d'une bouteille de tequila.
L'éternelle fracture sociale exposée dans le très émouvant roman de Jean d’Ormesson Au plaisir de Dieu.
Un châtelain fait monter son garde chasse sur les hauteurs de son domaine et lui demande :