JULIETTE DES ESPRITS - 1965

Titre VF JULIETTE DES ESPRITS
Titre VO Giulietta degli spiriti
Année de réalisation 1965
Nationalité Italie
Durée 2h30
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 18
Date de sortie en France 22/10/1965
Thème(s)
Folies, démences et autres dérangements de l'esprit (Cinéma italien)
Cinéma italien (ORIGINE)
Surréalisme et dadaïsme
Réalisateur(s)
FELLINI Federico
Chef(s) Opérateur(s)
DI VENANZO Gianni
Musique
ROTA Nino
Renseignements complémentaires
Scénario : Federico Fellini,
Tullio Pinelli, Ennio Flaiano
et Brunello Rondi .....
Direction musicale : Carlo Savina
Montage : Ruggero Mastroianni
Caméra : Pasquale de Santis

Visa d'exploitation : 29 507
Acteurs
MASINA Giulietta
KOSCINA Sylva
MILO Sandra
CORTESE Valentina
PISU Mario
GILBERT Lou
JACHINO Silvana
BORATTO Caterina
WILLIAMS Fred
DELLA NOCE Luisa
GIGLI Sabrina
DE VILALLONGA José Luis
FONDRA Elena
CANCELLIERI Alba
VUKOTIC Milena
DI SEPIO Rossella
GRAY Elisabetta
MICELI PICARDI Cesarino
ALEXEIEVA Ina
MANNOUKINE A.
GALVAN Gilberto
CASADEI Yvonne
SEYN Seyna
ASOKA
TORRICELLA Edoardo
DE SANTIS Dina
GUIDA Raffaele
PARIS Dany
PLEBANI Alberto
VALLI Federico
RISALITI Remo
RUFINO Grillo
VON LEDEBUR Friedrich
GERT Valeska
MASTROPIETRO Eugenio
FRANCINE Anne
CONOCCHIA Mario
FULCHIGNONI Felice
PISTIS Lia
BERTONCINI Gianni
GRILLO
MORETTI Nadir
ROSA Alba
CEVENINI Alberto
PISACANE Carlo
GERARD Jacqueline
SANDERS Anita
WANANI Valeria f.
WOLDERS Robert
EDWARDS Bill (4)
HERLIN Jacques
DORO Mino
ALBERTI Guido
TEDESCHI Maria
BRANDET Alicia
ARDEN Mary
ARDISSON George
GOLZ Ildegarde
SARCHIELLI Massimo
LEIBL Marianne
LANGE Claudie
CUMANI QUASIMODO Maria Clementina
SMITH Graham david
DAKKAR
Résumé

Une bourgeoise, un peu naïve, un peu timorée, vivant dans l'opulence et l'ennui, commence à douter de la fidélité de son époux. Sans réaction, perdue dans ses velléités de refus d'une situation malheureuse, elle se réfugie dans de chimériques rêves où le paranormal et le spiritisme ont la part belle...

>>> Univers mental de fuite où les fantasmes et l'inassouvissement côtoient le délire et la réalité. Un chef-d'oeuvre baroque du grand Fellini et une leçon de cinéma...

Bibliographie
- Cinéma 65 numéros 100 et 101
- Art et Essai numéro 6
- Cahiers du Cinéma numéro 174
- Midi-Minuit Fantastique numéro 14
- Télérama numéro 825
- Avant-Scène numéro 63
- Cahiers du Cinéma numéros 160,164,174
- Téléciné numéro 125
Critiques (Public)
b>17/20 : Intrusion chez les aristos italiens des sixties, Madame mariée à une girouette, "ne manque de rien" entre ses gentilles domestiques, quelques amitiés fiables et des satellites englués dans des croyances extravagantes quand il ne sont pas tout simplement détraqués. Libre de ses mouvements, toute latitude pour se faire consoler, cette femme est avisée sauf qu'on lui a appris à s'activer, à monter très haut, affronter mille dangers, sans véritable changement par rapport à l'enfance dont remontent les vapeurs dans mille tourbillons à l'image. De charmants tableaux se succèdent, on ne se lasse pas des deux fillettes en blanc qui courent. N'empêche que le soupçon taraude en dépit de journées féminines bien remplies en espérant l'époux soit cinq minutes devant la télé. Ou alors au lit les yeux bandés (mémorable scène matinale du cheminement vers le téléphone) ! Plusieurs lucarnes s'entrouvrent sur la prison dorée, la vérité réclame-t-elle vengeance ou abnégation ? A l'issue de ces méandres oniriques autour du chagrin ravalé, le spectateur sensé espère juste que Monsieur prenne un peu de bouteille. L.Ventriloque