Karin Tore, la fille d'un important fermier suédois a décidé d'apporter quelques cierges à la petite église de campagne du village voisin. En chemin, elle rencontre deux bergers accompagnés d'un enfant qu'elle invite à partager son frugal repas. Ils la violent, puis la tuent. A la tombée de la nuit, les meurtriers demandent l'asile chez les parents de la jeune fille, fort inquiets de son inexplicable retard...
>>> Classique du cinéma suédois confirmant Bergman comme un très grand cinéaste.
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cinéma 60 numéro 51
- Télé-Ciné numéro 91
- Image et Son numéros 138 et 244
- Cinéma 61 numéro 53
- Cahiers du Cinéma numéros 116-107
- Saison Cinématographique 1960
- Revue du Cinéma numéro 138
- Le Monde du 18 mai 1960
Critiques (Public)
Sans aucun doute un des films les plus forts de Bergman, que je mettrais personnellement (bien que l'on ne puisse pas faire ce rapprochement systématiquement) sur le même plan que "Ordet" de Dreyer. Essentiellement pour ses éléments de rédemption et le miracle conclusif : ici, le jaillissement de la source à l'endroit où la jeune fille a été violée et tuée, après que le père eut, dans son harangue à Dieu, promis de construire une église. Scène lumineuse et magnifique, une pure merveille, qui vient conclure un film fort, souvent insoutenable, violent, l'un des plus beaux joyaux de la riche filmographie de Bergman.  (ELIE ELIE)
Bergman retrouve la beauté et la force du magnifique "Septième Sceau" dans cette légende âpre et poétique décrivant un Moyen Age nordique rude en proie aux croyances ésotériques et religieuses. La cruauté de la scène du viol reste dans toutes les mémoires. 
AXEL.