Scénario : Matsutaro Kawaguch
et Yoshikata Yoda .....
d'après la pièce pour marionnettes :
"La légende du grand parcheminier"
de Monzaemon Chikamatsu .....
Distribution (salles et dvd) : Films sans frontières
La jeune Osan mariée à Ishun, un infatué et fort riche commerçant, d'une trentaine d'années plus âgé qu'elle, imprimeur officiel et quasi exclusif des précieux calendriers nationaux, a bien des problèmes avec son frère Dôki, sans cesse menacé d'emprisonnement pour ses moult dettes impayées et qui lui réclame à nouveau une importante somme d'argent. Devant l'avarice de son époux, elle s'en confie à Mohei, un des plus doués calligraphistes de l'entreprise, qui se propose d'emprunter discrètement le montant dans la caisse de son patron. Obligé de se dénoncer, il ne peut compter sur aucune clémence de ce dernier qui le croit lié à une jeune employée rétive, sans cesse en butte aux sordides avances de l'hypocrite et libidineux personnage. De plus, un stupide malentendu laisse croire qu'il est en fait l'amant insoupçonné d'Osan. Il doit donc impérativement quitter Kyoto, pour éviter les foudres judiciaires, finalement accompagné, un peu contre son gré, par l'épouse outrée du jésuite et vil comportement marital. C'est seulement durant leur épuisante et désordonnée fuite, qu'ils deviendront effectivement intimes et après le tardif aveu de Mohei de ses profonds sentiments amoureux, le destin des amants sera inéluctablement tracé. C'est donc avec une tranquille résignation et un étrange bonheur qu'ils accepteront la mortelle loi du "karitsuke" et sa terrible sentence ultime, une inhumaine crucifixion en place publique...
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1957
- Revue du Cinéma numéro 104/1957
- Positif numéros 212/1978 et 388/1993
- Cahiers du Cinéma numéro 319
- Télérama du 13/09/1978
- Le Monde du 16/05/1978
Critiques (Public)
Un sommet. Tout est parfait dans ce film : les acteurs, les décors, les costumes, les mouvements de caméra et les cadrages (scènes sur le lac Biwa). Et malgré cette perfection, le film demeure bouleversant, sans le moindre obstacle culturel .... Universel. En plus la musique, sèche, à base de percussions, est très belle.  OTAMA