Scénario : Jules Furthman,
Leigh Brackett et William Faulkner .....
d'après le roman de Raymond Chandler
Montage : Christian Niby
Produit par Howard Hawks
Distribution : Warner Bros
Visa d'exploitation : 5960
Nota : remake en 1978 réalisé par Michael Winner .....
Le célèbre détective privé Philip Marlowe enquête pour un gradé de l'armée en retraite dont la fille est victime d'un odieux maître-chanteur. En effet, un sombre individu nommé Geiger menace le général Sternwood de révéler que sa fille Carmen est une insatiable nymphomane. Avec l'aide de Vivian, la soeur de cette dernière, Marlowe va se retrouver mêlé à une ténébreuse affaire fort complexe...
>>> Encore un grand classique de Howard Hawks qui réunit pour la seconde fois sous sa direction, le couple mythique Bogart / Bacall, pour notre plus grand bonheur...
Bibliographie
- Cinématographe numéros 42 et 99
- Avant-Scène numéro 329/330
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cinéma numéros 73, 279, 344
- Saison Cinématographique 1945/47
- Libération du 03/02/1994
- Positif numéro 446
- L'Ecran Français numéros 112/113
- Saison Cinématographique 1979
- La Revue du Cinéma numéros 227 et 335
Critiques (Public)
"Je n'ai jamais bien compris l'histoire du "GRAND SOMMEIL" avoue Howard Hawks, ..... le scénario fut écrit en huit jours, tout ce que nous avons essayé de faire, c'est de rendre chaque scène aussi divertissante que possible. Nous ne savions pas quelle était l'histoire. On m'a demandé qui a tué un tel ou un tel, je ne savais pas. On a envoyé un câble à l'auteur (Raymond Chandler qui écrivait son roman/polar au fur et à mesure entre deux cuites au whisky, NDLR) il ne le savait pas non plus. Puis au scénariste (William Faulkner) qui ne le savait pas plus" .......
14/20 : Vidéocassette v.o. revisitée en 2008. Et toujours rien compris. Trop fouillis. Agacée par la gratuité des répliques à l'accent américain traînant autour d'un verre, un soporifique en ce qui me concerne, à ce tarif, plus les images avancent, plus la déconnexion m'étreint... Mais enfin, comme c'est filmé avec talent, je mets une note "d'atmosphère générale" : pour le vieux paralysé dans sa serre, qui boit et fume par Marlowe interposé, les apparitions de sa première fille en mal d'amour hébétée par l'alcool, hommage à la seconde, ce charisme qui a fait ses preuves depuis. Bogard tout seul, d'office imbu, est souvent exécrable... Les pistes de l'enquête, ici sont enchevêtrées comme rarement, reste donc un étau dont il faut s'arranger. La magie du couple "Bacall/Bogart" fera date. Chat et souris en l'occurrence, ils se livrent à un verbiage exhibitionniste faute d'enjeu suffisant, j'ai peiné à suivre... L.Ventriloque