UNE NUIT SUR TERRE - 1991

Titre VF UNE NUIT SUR TERRE
Titre VO Night on earth
Année de réalisation 1991
Nationalité Etats-Unis / France / Japon
Durée 2h05
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 12
Date de sortie en France 18/12/1991
Thème(s)
Films à sketches (Cinéma américain)
Taxis (Cinéma américain)
Cécité (Cinéma américain)
Milieu du cinéma (Cinéma américain)
Réalisateur(s)
JARMUSCH Jim
Chef(s) Opérateur(s)
ELMES Frederick
Musique
WAITS Tom
Renseignements complémentaires
Scénario et production : Jim Jarmusch
Distribution : Pyramide

Visa d'exploitation : 77 180

Nota : pour Donatella Servadio et Eija Vilpas, uniquement la voix .....
Acteurs
RYDER Winona
ROWLANDS Gena
ESPOSITO Giancarlo
MUELLER-STAHL Armin
PEREZ Rosie
DE BANKOLE Isaach
DALLE Béatrice
BENIGNI Roberto
PELLONPÄÄ Matti
BONACELLI Paolo
VÄÄNÄNEN Kari
KUOSMANEN Sakari
SALMELA Tomi
FALK Lisanne
PORTILLO Anthony
SCOTT Alan Randolph
N'ZONZI Pascal
BOES Richard
BOUCHER Stephane
ABOSSOLO M'BO Emile
KAUFMANN Noel
SCHETTINO Gianni
RAGUSA Antonio
FACONDO Nicola
BEGNONI Camilla
DI BIASI Romolo
SERVADIO Donatella
VILPAS Eija
TALASKIVI Jaakko
HEYDEMANN Klaus
Résumé

Quelques histoires se déroulant la nuit dans de grandes villes. Cinq chauffeurs de taxi pas très ordinaires, pour des passagers non moins surprenants. De la productrice à la recherche de sa vedette, aux fêtards déprimés, en passant par de surexcités habitants de Brooklyn, une insupportable aveugle et un homme d'église. Ces taxis nous promènent dans Los Angeles, New-York, Paris, Rome et Helsinki...

>>> Inégale série de quelques sketches, dans laquelle Jim Jarmusch ne fait finalement que se répéter. Pas vraiment mauvais, mais décevant et longuet...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1991
- Première numéro 177
- Studio numéro 57
- Positif numéro 370
- Cahiers du Cinéma numéro 450
- Télérama numéros 2188-2259-HS 1992
Critiques (Public)
Cinq histoires démarrent simultanément de nuit, en cinq endroits de la planète, d’Ouest en Est, de Los Angeles à Helsinki, en passant par New York, Paris et Rome. L’outil thématique de ces cinq sites, aux antipodes d’une luminosité touristique, est identique. Un taxi au bord de l’effondrement transporte dans des lieux insolites une clientèle pour la plupart marginalisée. Ces cinq parcours délivrent un message similaire. Une brève rencontre, entre marginaux, tisse quelques moments drôles et chaleureux. Tous ces personnages surgis de nulle part, livrent le temps d’une course, quelques parcelles de confessions atypiques, avec comme toile de fond des rues tristes et enneigées. De nuit, visuellement, la planète est à l’unisson, ceci dans quatre langages différents. La course vers le soleil levant ne délivre qu’une uniformité. Etre pauvre à New York où à Helsinki n’engendre que les mêmes états d’âmes. La chaleur humaine est à l’intérieur des voitures, le rire est loin d’être rare, c’est un miracle tant l’aspect extérieur est à l’abandon. Une communication, calquée à l’image de gens simples, s’illumine grâce à la force de mots orduriers, rapprochant bizarrement ces êtres pauvres, mais sans contraintes. On rentre dans son quartier insalubre où l’on se fait déposer le long d’un canal. Tout est surprenant, inattendu. Les premiers contacts peu engageants se clôturent par un encouragement à entretenir sa marginalité. Peu importe; l’essentiel est de vivre à l’instar d’un système quelques contacts, de créer un fil conducteur conversationnel de base entre protagonistes de ces brefs moments passés en commun. Chacun impose ses limites intellectuelles, apprend à se connaître en se quittant bons amis, sauf dans certains cas où malgré une conclusion dramatique l’humour l’emporte sur le tragique. "Une nuit sur terre" est un ingénieux film concept sur cinq horloges terrestres n’activant qu’un seul message. La liberté d’être différent. Une survie déconnectée d’un contexte diurne politiquement correct, interdisant tout décalage. JIPI