JE VEUX SEULEMENT QUE VOUS M'AIMIEZ - 1975

Titre VF JE VEUX SEULEMENT QUE VOUS M'AIMIEZ
Titre VO Ich will doch nur dass ihr mich liebt
Année de réalisation 1975
Nationalité Allemagne
Durée 1h43
Genre DRAME
Notation 15
Date de sortie en France 20/04/2011
Thème(s)
Cinéma allemand (ORIGINE)
Réalisateur(s)
FASSBINDER Rainer Werner
Chef(s) Opérateur(s)
BALLHAUS Michael
Musique
RABEN Peer
Renseignements complémentaires
Scénario : Rainer Werner Fassbinder
d'après une histoire du livre :
"Lebenslanglich" de Klaus Antes
et Christine Eberhardt .....
Décors : Kurt Raab .....

Nota : film allemand tourné en 16 mm .....
Acteurs
ZEPLICHAL Vitus
ABERLE Elke
MANGOLD Erni
ALLERSON Alexander
HOFER Johanna
BUCHHAMMER Katharina
HESS Wolfgang
MEIER Armin
RUNGE Erika
RADKE Ulrich
GÖNCZOL Janos
WENDL Annemarie
VOLKMANN Edith
NAEGELE Robert
GANZ Axel
SCHULZ Inge
BENDER Helga
BERNSTEIN Heinz H.
GRUBER Adi
ACKERMANN Heide
BREX Reinhard
NEUDORFER Sonja
Résumé

Peter a qui personne n'a jamais réellement témoigné d'affection, essaie d'acheter l'attention et l'amour de son entourage. Il construit une maison pour ses parents, gâte sa femme et l'installe luxueusement dans leur appartement. Il a bien du du mal à payer ses traites et, une fois licencié, il tue apparemment sans raison le propriétaire d'un bar qui ressemble à son père...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cahiers du Cinéma numéro 666
Critiques (Public)
18/20 : Projeté à Univerciné Cycle Allemand Nantes 2011. On pressent la désillusion du personnage central dans sa vie d'adulte. Trop bon, trop c... D'emblée, le petit rire secoué de Peter alerte sur sa fêlure. Des dialogues justes, relayés par une caméra qui parle au spectateur. Dans une intrigue simple, minimaliste, très super téléfilm du genre Maigret mâtinée de Haneke au début (la raclée pour avoir volé des fleurs), bien moins âpre dans son développement. Tout à l'image du visage de Peter cadré exactement dans la glace chez la grand-mère. Des projections de ce dont il a manqué quitte à se damner. Des bouquets, au risque qu'ils tombent des bras de l'épouse. Un petit préservé comme un insecte précieux dans un giron féminin de rattrapage. Tout le confort ! Vertige que ce premier grand travelling qui balaie plus large qu'il ne faudrait... En plus de cet arrêt sur une main à quincaillerie affriolante à la poste. Plus grave, les vitres défilant comme une vache voit passer les trains. Enfin ce pont invitant vers les voitures au loin tout en pointant notre homme qui traîne ses guêtres en face. On passe parfois brutalement d'un contexte à un autre et pourtant, c'est un téléfilm exceptionnel. Quand arrive la transgression, c'est curieux, on peut s'en vouloir de le penser, mais le pire semble évité... Ne plus jamais "avoir honte" mais toujours "avoir l'air". A nouveau très contemporain ! L.Ventriloque