UN GOUT DE MIEL - 1961

Titre VF UN GOUT DE MIEL
Titre VO A taste of honey
Année de réalisation 1961
Nationalité Grande-Bretagne
Durée 1h40
Genre DRAME
Notation 17
Date de sortie en France 07/03/1963
Thème(s)
Homosexualité masculine (Cinéma britannique)
Cinéma britannique (ORIGINE)
Ports
Amours interraciales (tous pays confondus)
Adolescence (Cinéma britannique)
Handball (tous pays confondus)
Autobus et autocars (tous pays confondus)
Milieu scolaire (Cinéma britannique)
Bateaux marchands
Bals et dancings (tous pays confondus)
Cordonniers, savetiers, chausseurs et autres bottiers (tous pays confondus)
Peintres, peinture et tableaux (Cinéma britannique)
Alcoolisme et autres beuveries (Cinéma britannique)
Borgnes (tous pays confondus)
Fêtes foraines et parcs d'attractions (Cinéma britannique)
Free Cinéma (britannique)
Grand huit et montagnes russes (tous pays confondus)
Autos-tamponneuses (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
RICHARDSON Tony
Chef(s) Opérateur(s)
LASSALLY Walter
Musique
ADDISON John
Renseignements complémentaires
Scénario : Tony Richardson et Shelagh
Delaney d'apres sa pièce .....
Assistant-réalisateur : Peter Yates
Caméra : Desmond Davis
Produit par Tony Richardson
Distribution : Solaris Distribution
Distribution DVD : doriane films

En complément : un court métrage de Karel Reiz et Tony Richardson :

"Momma don't allow"

Nota :

- Prix d'Interprétation Féminine pour Rita Tushingham
et Meilleur Acteur pour Murray Melvin, Cannes 1962

- BAFTA 1962 (British Academy Film Awards)
Meilleurs actrice, scénario, film et espoir féminin
Acteurs
TUSHINGHAM Rita
BRYAN Dora
STEPHENS Robert
MELVIN Murray
DANQUAH Paul
BOLIVER David
KAYE Moira
RAGLAN Robert
SMITH Herbert
SCARDEN Valerie
SCASE Rosalie
HOWARD Veronica
HARRISON John
YARKER Jack
CUNNINGHAM Margo
GOODMAN A.
RUGG Janet
STEPHENS Sonia
BLACK Eunice
BILTON Michael
ROBERTS Graham
Résumé

Adolescente sensible et plutôt réservée, Jo souffre en profondeur d'une cruelle absence d'affection de sa mère Helen, une occasionnelle chanteuse de beuglant, bien plus préoccupée par ses amants, souvent de passage. Sans cesse accablées par de récurrentes difficultés financières, des loyers en retard et autres embarras pécuniaires, mère et fille n'hésitent pas, en dernière extrémité, de quitter avec vélocité et discrétion, leur énième location impayée. Alors que l'indigne et frivole marâtre s'entiche d'une nouvelle rencontre, un certain Peter, piètre énergumène de huit ans son cadet, Jo fait la rencontre sur le port d'un sympathique marin d'origine antillaise, prénommé Jimmy, déjà croisé quelques jours auparavant, prévenant et plein de sollicitude, à la descente d'un bus, qui par sa gentillesse et son attention, lui ouvre les bras et le monde à un peu plus d'humanité. Mais le jeune homme et son cargo vont quitter dès l'aube leur bref ancrage, laissant Jo rayonnante et sereine, pas encore désorientée d'être enceinte. Abandonnée par sa mère qui se remarie avec son Peter d'occasion, ce dernier refusant catégoriquement qu'elle emmène dans ses affaires sa progéniture, Jo, qui vient de trouver un travail dans un commerce de chaussures, peut enfin se payer son premier logement, une réelle et salutaire autonomie, fort bienvenue. C'est lors de sa régulière activité de vendeuse qu'elle fait la connaissance de Geoffrey, un jeune homosexuel affable et pusillanime, pour le moment sans abri, qu'elle invite chez elle à partager son toit et leur mutuelle solitude. Une solide et complice proximité va peu à peu lier les deux adolescents dans leur problématique quotidien, balayée en quelques jours, par le retour inopinée de l'encombrante Helen, définitivement rejetée par son époux...

>>> Oeuvre fortement représentative du renouveau attendu d'un certain cinéma britannique de l'époque, vieillissant et suranné. Une réalisation charnière d'un courant cinématographique "nouvelle vague" baptisé "free cinéma" dont les principaux "porte-images" furent Richardson, Reisz, Anderson et Schlesinger. Puissamment interprété et mis en scène avec une remarquable justesse de ton et de forme, privilégiant un constant réalisme proche du documentaire et une problématique sociale sous-jacente, ce film, comme quelques autres de la même période, mérite une urgente redécouverte...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Cinéma numéros 66, 67 et 75
- Positif numéro 47
- Cahiers du Cinéma numéro 144
- Télé-Ciné numéro 111
- Avant-Scène numéro 25
- La Saison Cinématographique 1963
- Image et Son numéros 152 et 176/177
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)