LES AMITIES PARTICULIERES - 1964

Titre VF LES AMITIES PARTICULIERES
Titre VO
Année de réalisation 1964
Nationalité France
Durée 1h42
Genre DRAME PSYCHOLOGIQUE
Notation 13
Date de sortie en France 03/09/1964
Thème(s)
Homosexualité masculine (Cinéma français)
Prisons (Cinéma français)
Représentant(e)s du culte (Cinéma français)
Milieu scolaire (Cinéma français)
Bost (Pierre et Jacques-Laurent)
Pactes de sang (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
DELANNOY Jean
Chef(s) Opérateur(s)
MATRAS Christian
Musique
PRODOMIDES Jean
Renseignements complémentaires
Scénario, adaptation et dialogues :
Jean Aurenche et Pierre Bost .....
d'après le roman de Roger Peyrefitte

Visa d'exploitation : 28 027

Nota : avec la chorale des Petits Chanteurs de Vincennes .....
Acteurs
REGIS Colette
BOUQUET Michel
SEIGNER Louis
NAT Lucien
HAUDEPIN Didier
LACOMBRADE Francis
LECCIA François
MAURIN Dominique
CHAMBRE Gérard
COUTET Henri
MUSSON Bernard
DIAMANT Dominique
Résumé

La tendre "amitié" entre deux collégiens, prénommés Georges et Alexandre, internes dans un établissement privé tenu par des ecclésiastiques .....

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
Le film (interdit aux moins de 18 ans à sa sortie!) est très fidèle au roman de Peyrefitte. Réalisation classique mais efficace. Sans doute est ce la pudeur et la véracité des sentiments entre jeunes garçons qui a le plus choqué (on peut être égrillard avec le sexe, mais pas avec l'amour qui apparement est un sentiment réservé à la norme hétérosexuelle, mais bon, il est vrai aussi qu'ils sont pensionnaires chez les Jésuites !). Les jeunes acteurs sont convaincants, émouvants, supportés par des vieux routiers comme Michel Bouquet et Louis Seigner. AXEL.

« Mon amour s'est transformé en flamme, et cette flamme consume peu à peu ce qui est terrestre en moi. » Friedrich Von Hardenberg dit Novalis L’amour s’exprime par des rimes, couchées sur papier blanc. Des regards transcendés par des propos inconnus unissent des mains dans des lieux secrets. Des cheveux se caressent sous des notes de pianos aux sonorités presque célestes. Les sangs ne font plus qu’un. Georges et Alexandre s’aiment au delà de ce que le commun des mortels est capable de comprendre et surtout d’accepter. Dieu en prenant l’apparence d’un agneau dans les bras d’un visage presque féminin semble cautionner ce qui ne peut être. Offrant à un regard foudroyé par une vision mystique le coup de foudre instantané d’une passion naturelle et sensitive que l’on assume pleinement malgré son interdit. Un amour éternel attisé par le rituel et le verbe amoureux momentanément hors d’un monde réfractaire ne sachant que recadrer et sanctionner de véritables sentiments ne faisant que se répandre dans leurs plus beaux ornements.JIPI