LES PAS PERDUS - 1964

Titre VF LES PAS PERDUS
Titre VO
Année de réalisation 1964
Nationalité France
Durée 1h38
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 13
Date de sortie en France 20/05/1964
Thème(s)
Armée du salut (tous pays confondus)
Flippers (tous pays confondus)
Prostitution (Cinéma français)
Autobus et autocars (tous pays confondus)
Fallet (René)
Trains et gares (Cinéma français)
Milieu du cinéma (Cinéma français)
Peintres, peinture et tableaux (Cinéma français)
Jeux (de hasard)
Réalisateur(s)
ROBIN Jacques
Chef(s) Opérateur(s)
LECOMTE Claude
Musique
LOUSSIER Jacques
Renseignements complémentaires
Scénario, adaptation et dialogues :
Jacques Robin et René Fallet .....
d'apres le roman éponyme de ce dernier
Montage : Nadine Trintignant
Caméra : Yann le Masson

Visa d'exploitation : 28 721
Acteurs
MORGAN Michèle
ROUVEL Catherine
CARMET Jean
TRINTIGNANT Jean-Louis
VITOLD Michel
CHEVALIER Louise
KATELBACH Andre
KEMPETIAN Ardaches
ROLLAND Martin
GRZESIAK
FRADET Bernard
MONCLAR Stella
FOURTAIN Michele
ARISTIDE
NORMANT Marc
BOUCHER Jean-Louis
MORALES José
BATAILLE Pierre
MARTINA Jacques
LABADIE Louis
FALLET Claude
Résumé

Peintre pour Publi-Décors, une petite entreprise qui fabrique des affiches et des panneaux de réclame et de publicité exaltant les programmes et les films des salles de cinéma de la capitale, Georges Guichard, fringant jeune homme, avide d'existence et d'aventures, a jeté son dévolu sur une femme d'âge mûr, Yolande Simonnet, aperçue dans une salle, lors d'une projection d'un hilarant slapstick d'outre-Atlantique. Sans gêne ni doute quelconques, il l'accoste à la sortie de la projection, lui soutirant quelques moments devant un verre et surtout un éventuel rendez-vous, le lendemain, dans la salle des pas perdus de la gare Saint-Lazare, devant le monument aux morts dédié aux cheminots victimes du dernier conflit mondial. L'attente sera vaine. Pourtant, elle finira par lui faire une petite visite amicale dans sa chambre d'inconditionnel célibataire. Rapidement une liaison se met en place entre Yolande, surnommée "Paille de fer" par notre Georges subjugué (à cause de la causticité de son premier regard) mariée à un confortable notable, mère de deux enfants, vivant dans une huppée banlieue parisienne (Le Vésinet) et le jeune chien fou qui ne voit guère que sa juvénile collègue de travail, Sonia alias Mazurka, est discrètement amoureuse de lui. Alors que la liaison prend de plus en plus d'amplitude, lors d'une absence maritale, en déplacement professionnel dans la capitale belge, il faudra bientôt remettre les pieds sur terre et se ranger aux pendables nécessités quotidiennes et autres incontournables réalités économico-sociales qui attendent sournoisement...

>>> Naissance, épanouissement et fin d'une passion, sur fond littéraire d'un René Fallet en filigrane dont la pertinence émotionnelle stimule la plupart des dialogues, empêchant le film de tomber dans un ennui et une banalité catastrophiques, plutôt gênant pour stigmatiser les errements du sentiment amoureux. On retiendra surtout l'étonnante scène de la confrontation entre Jean-Louis Trintignant en amant intimidé et Michel Vitold, l'époux sûr de ses droits et de ses vérités...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Saison Cinématographique 1964
- Cinéma numéro 89
- Analyse Générale des Films 1964
Critiques (Public)