Dans un train, un homme seul, mélancolique, désabusé et quelque peu porté sur la boisson, est abordé par une jeune femme en quête d'une aventure sans lendemain. Il s'accroche à elle et la raccompagne jusqu'à sa maison au grand déplaisir de cette dernière. Tout se complique adroitement et s'enchevêtre dans un étonnant chassé-croisé où le passé, le rêve, l'illusion sont maîtres du jeu et du film...
>>> Brillante et intéressante construction asymétrique d'un scénario riche en niveaux d'interprétation et une prestation, pour une fois solide et convaincante d'Alain Delon, font de cette oeuvre un excellent moment de cinéma...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Positif numéros 281/282
- Saison Cinématographique 1984
- Cinématographe numéros 101 et 103
- Ecran Fantastique numéros 47 et 56
- La Revue du Cinéma numéro 396
- Cinéma numéros 307/308 et 372
Critiques (Public)
Un film fait pour Alain Delon, qui devait l'aider à changer de créneau. Hélas, Delon joue tellement mal qu'il en est ridicule. Après vingt ans de polars, ses traits ont pris trop de mauvais réflexes. Quel gâchis ! Autour de Delon et de Nathalie Baye (barbante), le film ne manque pas d'intérêt mais moins pour son histoire (à coucher dehors) que pour sa structure (et là, on reconnaît bien Blier). Ainsi, les personnages fabriquent eux-mêmes leur histoire, comme s'ils posaient eux-mêmes les rails devant le train (hésitant) qu'ils conduisent si vous me permettez la métaphore. Et à propos de métaphores, saluons les bonnes trouvailles des dialogues. ELIE ELIE