FALBALAS - 1944

Titre VF FALBALAS
Titre VO
Année de réalisation 1944
Nationalité France
Durée 1h50
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 16
Date de sortie en France 20/06/1945
Thème(s)
Films français produits durant l'Occupation (août 1940 - mai 1944)
Réalisateur(s)
BECKER Jacques
Chef(s) Opérateur(s)
HAYER Nicolas
Musique
GRUNENWALD Jean-Jacques
Renseignements complémentaires
Scénario : Maurice Auberge
Adaptation : Maurice Auberge,
Maurice Griffe et Jacques Becker .....
Décors : Max Douy

Visa d'exploitation : 240
Acteurs
ROULEAU Raymond
PRESLE Micheline
DORZIAT Gabrielle
FUSIER-GIR Jeanne
BARGE Paul
LUGUET Rosine
CHEVRIER Jean
MARKEN Jane
LANGLAIS Paulette
THOREL Renée
AMATO Nicolas
BREHAT Georges
FERVAL Pierre
LUGAGNE Françoise
BARRY Christiane
HAINIA Marcelle
VOLNEY Evelyne
FOREST Rolande
BLOIN Yolande
CARID Maria
ROMANE Catherine
DE MORLAYE Marguerite
ECARD Charlotte
GERBIER Simone
MARCYL Cecyl
VALAIS Liliane
CORTEZ Celia
LANCY Lucy
NORMAN Noëlle
CARLIER Jacqueline
FOY Madhyanah
CHANAL Jacqueline
BARLES Francoise
JOUX François
LLUIS Paul
DELAUZAC Paul
VINCENT Roger
ROULLET Gaston
DOELNITZ Marc
GERRAR Henry
BEAUVAIS Jacques
DUC Hélène
VERNON Anne
Résumé

Le grand couturier Philippe Clarence, célèbre dans le Tout-Paris pour ses créations et ses moult conquêtes féminines, tombe amoureux de Micheline Lafaurie, la fiancée de son ami Daniel Rousseau, fournisseur de soierie lyonnaise pour l'atelier de Clarence. Il séduit rapidement la ravissante jeune fille qui, peu de temps après, devant son cynisme et sa morgue, décide de mettre fin à la liaison. Clarence va fort mal réagir...

>>> C'est un peu mélodramatique mais d'une réelle sympathie et d'un intérêt constant.

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
17/20 : Un film commençant par la fin et qui, grâce au choix de distribution, fait d'office préférer le mari. Le couturier (Raymond Rouleau, tête à claques d'emblée) est à peu près naturel avec ses plus vieilles employées (Jeanne Fusier-Gir confondante en couturière inoxydable). Dès qu'il le peut, Philippe Clarence devient joueur, enfant gâté qui ne se refuse rien, sa collaboratrice, houspillée ou suppliée épongeant toutes ses frasques. Tomber sous le charme du jeune patron c'est monter dans un train où il faut sauter en marche. Micheline Presle aime plaire, s'autorise l'attendrissement puis se réveille (stupeur visible à l'image) dans une prise de risque calculée qui vire à l'estocade (plans très rapprochés en champ contre-champ plus parlants que les mots). Le colosse aux pieds d'argile tangue alors sans rémission... Que le tournage dans Paris sous l'Occupation ait cumulé les coupures de courant n'affecte en rien la montée de l'orage entre désir de pouvoir et refus d'être la énième au tableau de chasse. Etonnant comme semble inaltérable le milieu de la mode, les silhouettes diaphanes, les tissus luxueux, les chapeaux féminins imposants (et qui se gardent sur la tête à table !). On ouvre et ferme avec élégance beaucoup de portes dans ce drame qui fait plaisir en 2012 avec son incitation à la maturité sentimentale des deux sexes. L.Ventriloque