L'HOMME AU CRANE RASE - 1965

Titre VF L'HOMME AU CRANE RASE
Titre VO De man die zijn haar kort liet knippen
Année de réalisation 1965
Nationalité Belgique
Durée 1h34
Genre DRAME
Notation 17
Date de sortie en France 05/10/1966
Thème(s)
Cinéma belge (ORIGINE)
Folies, démences et autres dérangements de l'esprit (Cinéma belge)
Milieu scolaire (Cinéma belge)
Réalisateur(s)
DELVAUX André
Chef(s) Opérateur(s)
CLOQUET Ghislain
Musique
DEVREESE Frédéric
Renseignements complémentaires
Scénario : André Delvaux
et Anna de Pagter .....
d'après le roman de Johan Daisne
Distribution : Studio 43

Visa d'exploitation : 32 327

Nota :

- Prix Khalimer, festival d'Hyères 1966 .....

- Prix spécial, festival de Mannheim .....

- Prix de la Critique, Pessaro 1966 .....

- Prix annuel du British Film Institute .....

- Grand Prix du Film, festival d'Angers .....

- Primé à Barcelone et Tunis .....
Acteurs
ROUFFAER Senne
TYSZKIEWICZ Beata
JONGERS Paul
CAMERLYNCK Hector
PHILIPS Luc
UITTERLINDEN Hilde
VAN DIJCK Anne-Marie
BEUKELAERS François
VAN ROOSE Hilda
EMMERY Arlette
GOOSSENS Maurits
MOEREMANS Vic
JONGERS Paul
PHILIPS Luc
Résumé

Govert Miereveld est avocat dans une petite ville flamande où il enseigne aussi de temps à autre dans une école de jeunes filles. Il est secrètement amoureux de Fran, une de ses élèves, à la beauté fascinante qu'il pense ne jamais plus revoir, après la distribution des prix. Pourtant, deux ans plus tard, devenu greffier au tribunal, il rencontre à nouveau Fran à qui il avoue son irrépressible sentiment...

>>> Oeuvre étonnante qui côtoie les frontières du fantastique et de la folie avec une maîtrise remarquable, portée par un acteur exceptionnel...

Bibliographie
- Cinéma numéros 111, 119
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1966
- Positif numéro 82
- La Revue du Cinéma numéro 200
- Avant-Scène numéro 67
Critiques (Public)
18/20 : Fran... et Govert : autant dire le jour et la nuit. Film belge en v.o. flamande vu en mars 2007. Tiré d'un livre, belge lui aussi. Très belles prises de vue en noir et blanc, une économie de mots, des scènes déroutantes, qui font parfois craindre que le sordide prenne le pas : le visage statique qui murmure, les yeux clos, le coiffeur, l'autopsie (suggérée seulement)... La caméra traque d'un bout à l'autre, et en ayant l'air de ne pas y toucher, le personnage principal, Miereveld, sorte de petit fonctionnaire distrait, dans un genre de délire interne qu'on affuble, d'habitude, aux ados ou aux évaporés, pas à un type "normal". En tous cas, cette obsession d'un prof comme absent à lui-même dans son intérieur familial stupéfie. On découvre son monologue, avec cette idolâtrie "dans le vide"... Austérité et loufoquerie alternent, nous voici à l'intérieur du personnage, insidieusement, il finit par réveiller notre moi indicible. Le rêve est présenté ici comme ultime recours pour que le quotidien puisse garder sa place. Long peut-être, surtout l'entrée en matière, mais c'est un voyage unique en son genre ! L.Ventriloque