LE RECUPERATEUR DE CADAVRES - 1945

Titre VF LE RECUPERATEUR DE CADAVRES
Titre VO The body snatcher
Année de réalisation 1945
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h18
Genre DRAME
Notation 13
Date de sortie en France 28/10/1970
Thème(s)
Chats (tous pays confondus)
Handicapés moteurs (Cinéma américain)
Milieu médical (Cinéma américain)
Stevenson (Robert Louis)
Mac Donald (Philip)
Réalisateur(s)
WISE Robert
Chef(s) Opérateur(s)
DE GRASSE Robert
Musique
WEBB Roy
Renseignements complémentaires
Scénario : Philip Mac Donald
et Carlos Keith (pseudonyme de Val Lewton) .....
d'après la nouvelle de Robert-Louis Stevenson
Direction musicale : Constantin Bakaleinikoff .....
Produit par Val Lewton
Distribution : RKO
Acteurs
KARLOFF Boris
LUGOSI Bela
DANIELL Henry
ATWATER Edith
WADE Russell
CORDAY Rita
MOFFETT Sharyn
LEE Donna
CLARKE Robert
KENT Carl
WELCH Jack
WHEAT Larry
BURNS Bobby
GORDON Mary
MORAN Jim
CONSTANT Ina
WILLIAMS Bill
Résumé

A Edimbourg au début du XIXe siècle, le dénommé John Gray pourvoit le docteur Mac Farlane en cadavres qu'il prétend déterrer. Un jour, il amène Mrs Marsh au cabinet du médecin et tente de convaincre le chirurgien d'intervenir sur sa petite fille paralysée. Lorsque finalement Mac Farlane accepte, Gray lui ramène le cadavre d'une jeune femme qu'il a assassinée. Quand Mac Farlane comprend sa folie, il le tue. L'enfant est guéri, mais le chirurgien meurt dans un accident...

>>> Oeuvre moyenne de Robert Wise, au début de sa longue et superbe filmographie !

Bibliographie
- Cinéma numéro 152
- Midi Minuit Fantastique numéro 24
- Fiche de Monsieur Cinéma
- La Revue du Cinéma numéro 246
- Ecran numéro 2
- Saison Cinématographique 1971
- Positif numéros 57 et 467


Critiques (Public)
16/20 : Vu en v.o. sur vidéo-cassette en 2007, cet étrange film de 1945. Sans atteindre la virtuosité du fameux "The Set-Up" ("Nous avons gagné ce soir", sur la boxe, de 1948), cette incursion dans le monde d'un croquemort pragmatique procure un effroi, mais sans trop travailler la couenne... Et c'est grâce aux points de détails des scènes (par exemple le rôle du chat, la chanteuse des rues qui se fond dans le brouillard). L'ambiance mortuaire est filmée de façon "soft", pour ménager le spectateur, le tenir hors de la panique d'un réalisme effroyable du type conte d'Andersen, qui terrorise quand on est enfant. Non, ici, on a envie de découvrir jusqu'où l'horreur peut conduire son homme, mais posément, de loin, l'humour macabre prenant le pas sur le contexte. Du reste, autrement le résultat était immonde, à cent lieues du registre fantastique. Pour l'époque, avec des effets spéciaux tout simples, le frisson est garanti (et sans cauchemar ensuite), une oeuvre infiniment moins rebutante qu'il y paraîtrait de prime abord... L.Ventriloque