Scénario : Karl Tunberg
d'après le roman de Lew Wallace .....
Assistants à la réalisation : Yakima Canutt,
Alberto Cardone, Andrew Marton,
Sergio Léone, Mario Soldati
et Richard Thorpe .....
Distribution : M.G.M.
Produit par Sam Zimbalist
Visa d'exploitation : 23 608
Oscars 1960 :
- du meilleur film
- du meilleur metteur en scène
- du meilleur acteur (Heston)
- du meilleur second rôle masculin (Hugh Griffith)
- de la meilleure musique
- des meilleures images
- du meilleur son
- du meilleur montage
- des meilleurs costumes
- des meilleurs effets spéciaux
- de la meilleure direction artistique
Nota :
- Le film fut tourné dans les studios romains de Cinecitta .....
- Michael Billingsley a tourné avec le prénom de Hugh .....
- Film réalisé en panavision et en format 65mm .....
A Jérusalem, Ben-Hur, un prince de Judée, fête les retrouvailles avec son "ami" Messala qui doit prendre en charge la petite garnison de la ville. Mais leur point de vue quant à la conduite à tenir pour la bonne marche de la cité diverge radicalement, au point qu'un incident mineur et accidentel envoie Ben-Hur aux galères. Libéré par le commandant du navire, un certain Quintus Arrius, à qui il a sauvé la vie lors d'un affrontement avec de redoutables pirates, notre homme retourne à Jérusalem où il sera confronté une dernière fois à Messala dans une mémorable et violente course de chars.
>>> Une oeuvre magnifique qui berça l'enfance de bien des têtes blondes et qui reste, au-delà de son message biblique, un classique inamovible du péplum...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
Monument du 7ème art: démesuré, énorme,
gigantesque, colossal. A voir au moins une fois dans sa vie.
« Ben-Hur » est l'image du cinéma en grand. C'est le symbole de l'ambition cinématographique à l'état pur ... Nous attendons avec impatience la nouvelle génération des pepli (péplum) qui évoqueront avec autant de génie et de sensibilité, le passé antique ... S'il fallait décerner l'Oscar du plus grand et plus beau (avec une majuscule) film du siècle, « Ben-Hur » le mériterait amplement .......
Même après plus de dix ans d'espace entre la première fois que je l'ai vu et la seconde, il a fait salle comble et c'était fabuleux et fort émouvant, le disque est génial aussi. Ex-aequo avec « Les dix commandements » pour moi et les miens. Maintenant, il y a aussi "E.T." et "Le grand bleu" aussi.
PAULE DE CAEN
"Ben-Hur" peut être classé parmi les dix meilleurs films du monde. C'est une réalisation colossale ...
Le plus beau péplum jamais tourné où William Wyler a su éviter les pièges de ce genre de production en introduisant de belles scènes intimistes face aux éléments spectaculaires indispensables. Charlton Heston, habitué des rôles à costumes, n'a pas volé son Oscar. Stephen Boyd est méchant à souhait, Haya Harareet est belle et émouvante. N'oublions pas Miklos Rosza, qui compose ici une fabuleuse partition musicale qui colle parfaitement aux images et confère au film une dimension humaine supplémentaire.
Film en tout point splendide qu'il ne
faut rater sous aucun prétexte
Très bon film de sentiments simple à comprendre par tous, pas de lecture à faire a 'n' niveaux.
Les récompenses sont justifiées par le succès du public. Malgré ce que peut en dire je ne sais
trop qui dans l'univers du cinéma. Avec "Les dix commandements" il est le seul anciens films qui me fait encore aller au cinéma avec les films de maintenant. Je ne les supporterais pas sur la petite lucarne.
Messala n’est peut-être pas si ignoble que cela, il permet à Ben-hur de s’extraire d’un quotidien bourgeois ennuyeux, en lui offrant un parcours certes viril, accablant sans visiblement de finalité heureuse, mais permettant à un homme meurtri, de se construire au fil de ses aventures et de ses rencontres.
Le périple en vaut la peine, la vengeance alimente la force de continuer vers l’avant avec le Christ sur sa route, abreuvant un homme d’une force indélébile, celle de tester un cheminement inconnu menant jusqu'à un pic permettant d’acquérir une énergie projetant vers la case départ un indestructible plan destructeur, entretenu par un hyper motivé ayant conquis un statut d’homme sur le terrain.
La numérologie s’en mêle, le numéro 41 porte bonheur. Même enchaîné, il permet d’éviter une mort certaine aux galères, de se faire remarquer par sa résistance, de sauver de manière désintéressé tout en faisant voyager incognito une opportunité un personnage important.
Les couleurs d’un réconfort acquises sur des divans romains moelleux revigore une volonté intacte d’en découdre avec un adversaire persuadé que l’on existe plus.
A travers un thème basique, celui de la vengeance alimentant une survie dans des contextes offerts à des surhommes, Ben-Hur acquiert une envergure miséricordieuse et rigoriste, hors de terres bienveillantes sans surprises.
L’homme s’élabore dans des dimensions existentielles gigantesques préalablement, inconnues. Il souffre, frôle cent fois la mort, sauve une vie, rencontre par deux fois un personnage emblématique, s’interroge sur une condition humaine, fonctionnant à la percussion de plus en plus rapide. Entretient une croyance par une invulnérabilité hors du commun gérée par la divinité.
Un privilégié qui finalement loin de ses bases s’embellit intérieurement par l'expérience en côtoyant un monde barbare et inconnu.
Rien que pour cela, l’odyssée est payante, tout en devant retrouver sa famille et assouvir une vengeance d’une manière combative et loyale, un homme alimenté par l’endurance, s'enrichit loin de ses terres de toute les richesses du monde collectées par les sens dans des environnement évolutifs extrêmement réalistes.
JIPI