LA HAUTE SOCIETE - 1956

Titre VF LA HAUTE SOCIETE
Titre VO High society
Année de réalisation 1956
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h47
Genre COMEDIE SENTIMENTALE
Notation
Date de sortie en France 08/02/1957
Thème(s)
Mariage (Cinéma américain)
Réalisateur(s)
WALTERS Charles
Chef(s) Opérateur(s)
VOGEL Paul
Musique
PORTER Cole
Renseignements complémentaires
Scénario : John Patrick
d'après la pièce de Philip Barry .....
Direction artistique : Cedric Gibbons
Direction musicale : Johnny Green
Lyrics : Cole Porter
Produit par Sol C. Siegel
Distribution : MGM

Visa d'exploitation : 18 772
Acteurs
SINATRA Frank
KELLY Grace
CROSBY Bing
LUND John
HOLM Celeste
CALHERN Louis
BLACKMER Sidney
REED Lydia
ARMSTRONG Louis
GORCEY Bernard
SPRING Helen
GILLMORE Margalo
RICHARDS Gordon
GARRICK Richard
BOSWELL Hugh
DEEMS Barrett
KEAST Paul
HALL Edmond
KEENE Richard
KYLE Billy
LEE Ruth
SHAW Arvell
SIMPSON Reginald
SPRING Helen
YOUNG Trummy
YOUNG James
HOLMES Stuart
Résumé

Tracy Lord s'apprête à épouser George Kitteredge. Le couple de journalistes Mike Connor et Liz Imbrie sont venus faire un article sur l'évènement. Ils sont bientôt mêlés à un imbroglio dont il ressort finalement que le mariage est annulé. Le précédent mari de Tracy lui redemande sa main. La noce sera bien célébrée, mais le prétendant a été substitué .....

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1957
- Revue du Cinéma numéro 101
Critiques (Public)
Attention vous ne pourrez plus détacher votre regard de la sublime et parfaite déesse blonde et blanche, ondulant au bord de sa piscine, ou pilotant sans un voile de vent, une décapotable flambant neuve. Ceci aura l’avantage d’atténuer un jugement sévère sur cette guimauve musicale acidulée, permettant d’exhiber de somptueux intérieurs, de jolis bateaux, des robes de princesses et des costumes sur mesure, n’offrant que des clichés provocateurs et nauséabonds sur une classe privilégiée surfant sur papier glacé loin des inquiétudes du lendemain. Cette romance de midinettes bien vieillotte fait figure de musée. La principauté n’est plus bien loin pour une comédienne au pic d’une beauté de la tête aux pieds presque insoutenable. Il n’y a qu’elle, rien qu’elle, dans cette niaiserie insouciante alternant scènes simplistes et opus chantés, ceci par les deux voix les plus emblématiques de l’époque qu’Elvis Presley se chargera de fragiliser quelques mois plus tard. Tout cela est insolent, une richesse désinvolte est montrée en exemple dans un contexte naïf, sans perception de la vraie valeur des choses. Des êtres sublimement beaux, oisifs et bien habillés, excitent sous le prétexte de le faire rêver la convoitise du laborieux dans une panoplie luxueuse, paresseuse, préservée de toutes contraintes. "Haute Société" faire figure de catalogue, avec sur chaque page de somptueux éléments décoratifs sans âme, ne faisant évoluer que de l’ameublement sophistiqué et des portes manteaux humains aux bottes des couturiers. JIPI