LE DEMON S'EVEILLE LA NUIT - 1951

Titre VF LE DEMON S'EVEILLE LA NUIT
Titre VO Clash by night
Année de réalisation 1951
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h45
Genre DRAME PSYCHOLOGIQUE
Notation 15
Date de sortie en France 21/12/1952
Thème(s)
Odets (Clifford)
Réalisateur(s)
LANG Fritz
Chef(s) Opérateur(s)
MUSURACA Nicholas
Musique
WEBB Roy
Renseignements complémentaires
Scénario : Alfred Hayes
d'après la pièce de Clifford Odets .....
Direction musicale : Constantin Bakaleinikoff
Distribution : RKO
Produit par Harriet Parsons

Visa d'exploitation : 12 954
Acteurs
STANWYCK Barbara
DOUGLAS Paul
RYAN Robert
NAISH J. Carroll
ANDES Keith
MINCIOTTI Silvio
MONROE Marilyn
STEWART Diane
STEWART Deborah
DARMOUR Roy
FRYE Gilbert
DUKE Nancy
YARNELL Sally
CROSBY Irene
HANSEN Helen
BERNADUCCI Dan
CAVENS Albert
COE Dick
TANNEN Julius
STEVENS Bert
BAILEY William
SILETTI Mario
SLACK Bill
DUPUIS Art
KREIG Frank
DANTE Anthony
Résumé

Mae Doyle, une femme profondément amère et désabusée revient, après une dizaine d'années d'absence au pays, auprès de son jeune frère prénommé Joe. Un marin, Jerry d'Amato, propriétaire d'un navire sardinier, s'éprend d'elle et parvient à l'épouser. Un enfant naît, mais la jeune femme prend bientôt pour amant un ami de la famille, Earl Pfeiffer, et songe à tout quitter pour cette aventure...

>>> Un film sombre et pessimiste, constamment étouffant et d'une implacable noirceur, que même la fin en happy end, ne dissipe pas vraiment. A voir, le moral au beau fixe...

Bibliographie
- Cinématographe numéro 126
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cinéma numéro 287
- La Revue du Cinéma numéro 377
- Index de la Cinématographie 1953B
Critiques (Public)
16/20 : Redécouvert cette oeuvre en v.o. au ciné-club en avril 2008 : presque tout oublié, sans doute vu il y a bien longtemps au "Cinéma de Minuit" du petit écran.Certes, Fritz Lang, sans doute à cause de "M Le Maudit" qui reste sa marque de fabrique, donne toujours un peu la hantise de cauchemarder... Voici une forte houle auréolée d'oiseaux affamés, on circule ensuite du bateau à l'usine de poissons en imaginant déjà le pire.Je me souvenais de la fraîcheur de Marylin Monroe en jolie et gentille ouvrière starlette de plage et de l'inquiétant "Earl" face à une deuxième femme, belle aussi, mais altière, et comme en demande de sécurité mais avec la terreur de ne pas avoir son compte de frissons.Redécouvert son mari, ce bon gros ours presque trop tendre, si touchant avec sa petite Gloria dans les bras... On est bien dans les fifties, le "baby boom" d'après-guerre, la mentalité familiale chargeant la mère, fidèle à l'époux et au foyer quoi qu'il arrive. Passe la tentation, commune aux deux sexes mais plus mal notée si c'est Madame qui flanche. Quoi qu'il en soit, un sacré tiraillement ! Entraide féminine, plongée dans les abysses du couple, crises... Et puis, inespéré, l'enfant sauve la mise. Au souvenir de ces deux "caractères" brûlant leurs dernières cartouches mais à armes inégales, on peut se dire qu'elle a eu chaud... L.Ventriloque