Amitié nocturne et taciturne entre un pompiste de nuit porté sur le "negrita" et un jeune dealer paumé, attiré par les motos grosses cylindres. L'un se fera descendre par des tueurs à la solde d'un caïd de la drogue et l'autre tentera de venger sa mort, avec l'aide d'une exubérante punk de sa connaissance...
>>> Film noir, pessimiste, en vase clos, qui allie la réussite commerciale à la qualité cinématographique et reste le seul film où Coluche acquiert une véritable stature de comédien, fort justement primé par le César du Meilleur Acteur (1984)...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cinématographe numéros 96 et 112
- Positif numéro 276
- Avant-Scène numéro 510
- Jeune Cinéma numéro 158
- Saison Cinématographique 1984
- La Revue du Cinéma numéros 390 et 421bis
- Cinéma numéro 301
- Cahiers du Cinéma numéro 355
Critiques (Public)
Claude Berri est un cinéaste rigoureux, et il le prouve. Dans TCHAO PANTIN, il n'y a aucun plan superflu. Tout est parfaitement maîtrisé (rythme, cadrages, action, dialogues, lumière et zones d'ombre) pour mener cette superbe histoire à son but : le coeur du spectateur. Vecteurs de l'émotion, les acteurs sont magnifiques de véracité. Coluche, notamment, dans un rôle inoubliable, mais aussi les deux jeunes révélations "craquantes" : Richard Anconina et Agnès Soral. (ELIE ELIE)
Ici, Coluche, dans son plus beau rôle. A cet époque, Coluche était dans une période de désarroi, celui-ci pouvant alors nous interpréter le pompiste tendre, violent et paumé, avec une justesse rare ..... JOSEPH LEJEUNE