BEIGNETS DE TOMATES VERTES - 1992

Titre VF BEIGNETS DE TOMATES VERTES
Titre VO Fried green tomatoes at the Whistle Stop Café
Année de réalisation 1992
Nationalité Etats-Unis
Durée 2h10
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 15
Date de sortie en France 23/09/1992
Thème(s)
Abeilles, guêpes et ruchers (tous pays confondus)
Maisons de retraite (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
AVNET Jon
Chef(s) Opérateur(s)
SIMPSON Geoffrey
Musique
NEWMAN Thomas
Renseignements complémentaires
Scénario de Carol Sobieski
et Fannie Flagg .....
d'après le roman de cette dernière
Distribution : Warner Bros

Visa d'exploitation : 80 750
Acteurs
BATES Kathy
STUART MASTERSON Mary
TANDY Jessica
PARKER Mary-Louise
SARTAIN Gailard
SHAW Stan
TYSON Cicely
BASARABA Gary
RIEHLE Richard
ZABRISKIE Grace
FRICKE Grayson
PHILLIPS Lashondra
OREE Enjolik
SEARCY Nick
PARKER Ginny
SMITH Lois
SMITH Afton
NELSON Danny
O'DONNELL Chris
BINION Reid
ATCHISON Nancy
BROOKE Haynes
SCHÖNE Reiner
SCOTT Timothy
MAC CALL Ronald
SHULMAN Constance
DWYER David
MERCK Wallace
MAYBERRY James
MAC CALMAN Macon
HANNAH Bob
EVEN Tom
LOCKWOOD Evan
PENNY Bob
FISHER Genevieve
ELLER Todd
SHINEW Leonard
RICHARDSON Latanya
FLAGG Fannie
ALLEN Jo harvey
HOLTON Tres
WOLF Missy
LARSON Catherine
MITCHELL-LEON Carole
BASS Suzi
ARMBRUSTER Paul
EWIN Bill
BURGESS Michael
WILLIAMS Marion
Résumé

Evelyn Couch, une ménagère américaine type, rend visite tous les dimanches à une vieille dame de quatre-vingt-deux ans, Ninny, qui lui narre la petite vie du village de l'Alabama où elle a grandi : Whistle Stop. Elle se souvient surtout de l'extraordinaire amitié de deux femmes très différentes : Idgie, une sauvageonne forte en gueule, mais au grand coeur, et Ruth, demoiselle de bonne famille, qui ouvrirent ensemble un café chaleureux où se noua pourtant un terrible drame...

>>> Une chronique pleine de bons sentiments et d'effets faciles. Pas déplaisante néanmoins, loin de là, surtout avec la pétillante présence de Stuart Masterson...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1992
- Première numéro 187
- Studio numéro 66
- Positif numéro 382
- Télérama numéros 2228 et 2333
Critiques (Public)
Excellent film dont le scénario riche et fort émouvant a permis à une pléiade d'actrices talentueuses de réaliser une performance exceptionnelle. Et du bouche à oreille, en guise de pub. Le charme des décors de l'Amérique profonde et un humour omniprésent. Si par hasard ou malchance, vous avez raté ce film au cinéma, précipitez-vous à votre vidéothèque .... Rires, sourires et pleurs garantis ; un film émouvant et probablement le meilleur que j'ai vu en 1992, avec "The unbelievable truth" de Hal Hartley .....

Evelyn Couch, boulotte naïve, soumise à la bouffe cholesterolée, fait la connaissance, lors d’une visite à l’hôpital, de Ninny Threadgoode. Celle-ci lui raconte, par intermittence, le merveilleux parcours en commun de Idgie Threadgoode et de Ruth Jameson, la saga prenant un départ dans une Amérique des années trente, ventripotente et raciste, jusqu’au bout des ongles. Ces deux jeunes filles, témoins d’un accident tragique, vont se rapprocher, apprendre à se connaître, se construire dans l’apparence d’une fausse différence. Idgie, sauvageonne enfant des arbres, se laisse approcher par la sensibilité de Ruth, une amitié éternelle va unir ces deux jolies jeunes filles, qui séparées le temps d’un mariage ratée, vont se retrouver pour ne plus se quitter. Evelyn, captivée par les récits épisodiques de Niny, se sent imprégnée par la robuste constitution psychologique de Idgie et de Ruth, sa vie va se transformer, prenant conscience de sa position dégradée au contact de ses contemporains, elle va se bâtir à leurs images et s’imposer comme une personne responsable se devant d’être respectée. "Beignets de tomates vertes" est un film magnifique, un chef-d’œuvre de sensibilité où une femme raconte l’histoire de deux femmes influant à distance le destin d’une troisième. Ninny à l’automne de sa vie est une admirable conteuse, ses mots se marient merveilleusement avec l’image du cheminement, parfois tortueux, mais indestructible de Idgie et de Ruth, elle fait du courage de certains personnages de véritables icônes. Tout est sensible, prenant, trois femmes refusent de se noyer dans la dépendance violente, raciste et indifférente masculine de leurs temps respectifs et se révoltent à leur manière, en s’aspergeant pour deux d'entre-elles d’eau et de farine, sous le regard impuissant du maître des lieux, dépassé par cette dérive soudaine. L'amorce d’un nouveau temps, la femme devient déterminante, dans un relationnel enfin positionné à un niveau équivalent avec l’autre sexe. JIPI