ELLE ET LUI - 1957

Titre VF ELLE ET LUI
Titre VO An affair to remember
Année de réalisation 1957
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h55
Genre MELODRAME
Notation 19
Date de sortie en France 02/10/1957
Thème(s)
Empire State Building (New York)
Chefs-d'oeuvre (Mélodrame)
Handicapés moteurs (Cinéma américain)
Réalisateur(s)
MAC CAREY Leo
Chef(s) Opérateur(s)
KRASNER Milton
Musique
FRIEDHOFER Hugo
Renseignements complémentaires
Scénario : Leo Mac Carey
et Delmer Daves .....
d'après une histoire de Mildred Cram
et Leo Mac Carey .....
Distribution : 20th Century Fox

Visa d'exploitation : 20 047

Nota : remake d'un film de 1939 : "Love affair"
réalisé par le même metteur en scène .....
Acteurs
GRANT Cary
KERR Deborah
DENNING Richard
PATTERSON Neva
WATTS Charles
NESBITT Cathleen
BONANOVA Fortunio
MERCIER Louis
LEWIS Robert Q.
MORIN Alberto
ADAMS Dorothy
MOORE Matt
WALL Geraldine
SELBY Sarah
FAX Jesslyn
MONTAU Michèle
MARLOWE Nora
EMERSON Theresa
ALLEN Richard
THOMPSON Tina
MORROW Scotty
CHARNEY Kathleen
CARROLL Mary
KELMAN Terry
ELLIS Juney
CHAMPION Norman 3
ELLERS Suzanne
PIETRO Don
BRADLEY Paul
DE MARIO Tony
EGAN Michka
STEVENS Bert
CORCORAN Brian
GARCIA Priscilla
SNOW Marc
MAZZOLA Anthony
MAYON Helen
WOOLF KING Walter
TIL Roger
RAINE Jack
BOLOGNESE Dino
LOMAS Jack
POWELL Patricia
MURRAY Alena
DURFEE Minta
NOLAN Tom
BERNARD Butch
BAIN Al
SCOTT Danny
KANE Ken
GARRISON Michael
LLEWELYN Desmond
LYNN Robert
Résumé

Un Don Juan coureur de jupons, en route pour New York, où l'attend sa future épouse, rencontre sur un transatlantique une séduisante jeune femme qui va rejoindre son fiancé. Coup de foudre réciproque mais leurs situations prénuptiales les empêchent de concrétiser la passion sincère qui les unit. Chacun se laisse un temps de réflexion (six mois) et fixe rendez-vous à l'autre au sommet de l'Empire State Building...

>>> Superbe comédie mélodramatique qui prête à rire et à pleurer en toutes émotions...

Bibliographie
- Cinéma numéro 22
- Fiche de Monsieur Cinéma
- La Revue du Cinéma numéro 106
- Positif numéros 28, 313, 448
- Les Cahiers du Cinéma numéro 392
- La Saison Cinématographique 1958
Critiques (Public)
J'ai découvert ce film à l'âge de 15 ans, lors d'un unique passage à la télévision, et mis presque 15 ans encore à le trouver enfin en CDV ..... C'est un film magique, et un film cruel. Le retour de Nicky à Villefranche, tout comme la scène finale, sont proprement atroces, alors que certains moments comme la scène avec Janou sont comme suspendues hors du temps. Avec peut-être, un peu de partialité, je m'étonne parfois que ce film unique par son équilibre et son intensité toute en pudeur, en retenue, ne soit pas compte au nombre des chefs-d'oeuvre. "Elle et lui" vient enfin de sortir en cassette... avec une jaquette le vantant comme "Le film qui a inspiré "Nuits blanches à Seattle". Et pourquoi pas "La grande illusion" comme inspiration de "Rambo" ? Je suis le plus pacifique des hommes, mais il est des publicitaires que j'étranglerais volontiers avec un métrage raisonnable de pellicule ! JPC

J'ai vu ce film pour la première fois, j'étais adolescente. J'ai tellement aimé et pleuré. Quel film magnifique. J'ai aujourd'hui 55 ans et j'en ai vu des bons films, mais je peux dire que c'est encore mon film préféré. Quelle intensité de Cary Grant et Deborah Kerr. La partie du film avec Janou, c'est tellement beau et vrai. On a le goût d'être là pour l'amour et la grande tranquilité qui s'y dégage. Quand Nicky y retourne, quelle belle et émouvante scène... Et que dire de la finale ! ! L'émotion est à son comble. La complicité, l'amour et le sens de l'humour entre ces deux personnes nous démontrent que le grand amour est possible et tellement beau. J'ai revu ce film il y a une semaine et j'ai eu encore de grandes émotions. Ce film se vend en DVD, c'est à voir et à revoir, ça nous fait que du bien. Madeleine.

18/20 : Il est encore très émouvant de revoir (en v.o.) ce grand classique de 1957 en 2007, et cela sans doute grâce à la surprise finale. La première fois, j'étais tombée de haut, pour un film hollywoodien, c'était inattendu une situation aussi réaliste. A la deuxième lecture, j'ai bien noté l'aspect glamour, mais aussi l'expression de Janou face au couple, elle est parlante. Comme cette caméra attardée sur l'actrice principale en position de descente d'escaliers. De nos jours, on peut apprécier plus ou moins ces films à la diction appliquée, ou trouver la chorale d'enfants non pas adorable, mais kitch. L'intérêt réside dans la situation particulière ici, le cinéaste force à se creuser les méninges : et si ça nous touchait de près, serions-nous capables ? L.Ventriloque