Modeste employé de banque, le digne monsieur Holland s'occupe de convoyer régulièrement d'importants chargements d'or. Sa rencontre avec le dénommé Pendlebery qui approvisionne la France en petites "Tour Eiffel" métalliques pour les nombreux touristes visitant la capitale fait germer en lui, une géniale idée : s'accaparer un chargement d'or, après un ingénieux hold-up et dissimuler le précieux métal fondu sous l'anonyme apparence du symbolique monument historique...
>>> Un classique du fameux cinéma d'humour britannique qui reste inoubliable...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Fiche Vox numéro 92
- L'Ecran Français numéros 336, 337 et 338
- Saison Cinématographique 1950/51
- Télérama numéro 1802
- La Revue du Cinéma numéros 75/76
Critiques (Public)
Comment passer des jours tranquilles, non pas à Clichy -n'en déplaise à Henry Miller- mais au Brésil ? Il suffit en fait d'une étroite complicité entre un employé d'une banque britannique et un fabriquant de petites effigies de notre symbole national, la Tour Eiffel. Nous avons donc en place, un duo qui se révèlera particulièrement efficace dans son projet à priori farfelu, s'adjoignant deux associés pour le gros oeuvre. Dès que le mirifique chargement d'or se retrouve dans leurs mains, le précieux métal sera fondu dans des moules, reproductions parfaitement exactes du célèbre monument. C'est peu dire qu'Alec Guinness est toujours aussi génial, avec son flegme typiquement british et son délicieux humour pince-sans-rire. Il ne faut bien sûr pas s'attendre à pousser de gros rires tonitruants ni a des éclats irrésistibles et bruyants. Non, ici tout est finesse, demi-mesure et sourires. Un vrai régal d'esthète de revoir cette oeuvre exquise qui me semble-t-il bénéficie enfin d'une nouvelle sortie nationale, avec quelques autres comédies du genre.Amandine qui (vous) taquine