LA CHASSE AUX PAPILLONS - 1992

Titre VF LA CHASSE AUX PAPILLONS
Titre VO
Année de réalisation 1992
Nationalité France / Allemagne / Italie
Durée 1h55
Genre COMEDIE
Notation 13
Date de sortie en France 04/11/1992
Thème(s)
Héritages et testaments (Cinéma français)
Trains et gares (Cinéma français)
3e âge (Cinéma français)
Réalisateur(s)
IOSSELIANI Otar
Chef(s) Opérateur(s)
LUBTCHANSKY William
Musique
ZOURABICHVILI Nicholas
Renseignements complémentaires
Scénario : Otar Iosseliani
Collaboration artistique : Pierre André Boutang
et Leila Naskidachvili .....
Chef monteur : Otar Iosseliani
Distribution : Pierre Grise

Visa d'exploitation : 77 740
Acteurs
BLANCHET Narda
BAILHACHE Pierrette
OLLIVIER Lilia
PIATIGORSKY Sacha
CHERKASSOV Aleksandr
TARASSACHVILI Thamar
CARPENTIER Yannick
LIEBERMANN Alexandra
DE CHAUVIGNY Emmanuel
BONITZER Pascal
EISENSCHITZ Anne-Marie
GIANT Georges
TSOULADZE Francoise
AUBIER Pascal
PERNOT Ludmila
TSOULADZE Bagrat
BOUTANG Martine
DE KERMEL Henri
LASSERON Hervé
GLADGIKH Sergei
D'ABO Nano
LUDWIG Margarita
LEVY Jacques
SACKSICK Thomas
DJAMALIAN Erna
DE MARSANO Mariola
HARA Shiro
AUBRY Emilie
CARL Ariadne
DUMOND Jean-Christophe
FEODOROWSKY Galia
FEDOROWSKY Sacha
DE LA CELLE Annie
LAFOND Svetlana
BRETON Emile
DARASSE Vincent
BABET Irene
PROTASSIEFF-BALLU Liouba
WATANABE Kenji
AMALRIC Mathieu
VINDRY Leonard
ARHEX Jean-Baptiste
OBERBERG Irene
ROIT Bella
ROIT Bronia
N'DIAYE Moonha
HELL Viola
SOMBART Tamar
OSHIRO Victor
SIKORSKY Natacha
TSOULADZE Gouram
ASKOLDOV Alexandre
VAN DEN ELSEN Sylvie
SOLOVIEVA Indira
JABLONSKAJA Franziska
FYODOROVSKY Natan
Résumé

Marie-Agnès de Bayonnette et sa cousine Solange habitent toutes deux le château de la première, situé dans un petit village français. L'une joue du trombone dans la fanfare locale, tandis que l'autre s'enferme dans ses souvenirs, acceptant parfois la compagnie des adeptes de Krishna qu'elle héberge sur ses terres. La propriétaire du domaine meurt un beau jour et inévitablement les héritiers et les prétendants débarquent...

>>> Après une première demi-heure d'une charmante et désuète poésie, la suite sombre dans une caricature trop grossière pour convaincre entièrement...

Bibliographie
- Libération du 04/11/1992
- Le Monde du 08/09/1992
- Première numéros 381 et 188
- Libération du 10/09/1992
- Les Cahiers du Cinéma numéro 461
- Le Monde du 06/11/1992
- Saison Cinématographique 1992
- Mensuel du Cinéma numéro 1
- Studio numéro 67
- Positif numéro 381
- Jeune Cinéma numéro 219
- Télérama numéros 2234, 2299 et HS mai 1993
Critiques (Public)
14/20 : D'un style apparenté à Tati, en plus foisonnant. Il est permis d'être d'emblée désarçonné d'entendre la langue de Molière et de la lire sur les bouches, car majoritairement acteurs français... Je m'attendais à une v.o. géorgienne sous-titrée, déception donc... Heureusement, il y aura ensuite un pan soviétique, non traduit mais très expressif, en droit fil du cinéma muet de l'est. Donc, cela se trame entre Moscou et le centre de la France. Bizarre mais agréable somme toute, très animé, avec quelques bons mots, des étincelles culottées même, mixées à une forme d'anachronisme destabilisant. A retenir, une remarquable scène musicale, des choeurs au milieu de perruches et perroquets qui ajoutent leurs trilles... Chants, danses, messes, obsèques, banquets générant l'affluence, satire de la vénération mortuaire aux intérêts sous-jacents (valable sous toutes latitudes), un religieux aux allures de fonctionnaire bon vivant. Au quotidien, on souffle dans des cuivres pour se défouler et le château entier se brade, avec une suspicion vite désarmorcée... En fait, l'idéal serait de voir ce film un peu allumé par un bon verre de gnôle, histoire de privilégier l'aspect anecdotique sans se poser de question sur la finalité... Outre les Enfants de Dieu qui s'ébrouent là ou ailleurs, sont également à l'honneur les belles vieilles guimbardes et le vélo, une incitation à faire en sorte que le sang circule dans les veines : slaves, franchouillards ou japonais défilent, chacun imprimant sa marque. Otar Iosseliani dit adieu à un monde d'iconoclastes révolu, en y glissant déjà (1992) le spectre de la mondialisation. L.Ventriloque