MOI CHRISTIANE F. 13 ANS, DROGUEE, PROSTITUEE - 1981

Titre VF MOI CHRISTIANE F. 13 ANS, DROGUEE, PROSTITUEE
Titre VO Christiane F. wir Kinder vom Bahnhof Zoo
Année de réalisation 1981
Nationalité Allemagne
Durée 2h15
Genre DRAME
Notation
Date de sortie en France
Thème(s)
Drogue -consommation- (Cinéma allemand) (est et ouest)
Cinéma allemand (ORIGINE)
Prostitution (Cinéma allemand) (est et ouest)
Overdose (tous pays confondus)
Billard (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
EDEL Uli
Chef(s) Opérateur(s)
JÜRGES Jürgen PANKAU Justus
Musique
BOWIE David
Renseignements complémentaires
Scenario : Herman Weigel
d'apres le livre de Kai Herrman
et Horst Rieck .....

Visa d'exploitation : 54 528




Acteurs
BRUNCKHORST Natja
HAUSTEIN Thomas
KUPHAL Jens
WOELK Reiner
REICHELT Christiane
EFFLER Jan georg
JAEGER Daniela
RICHTER Kerstin
JANSON Bernhard
BUSSIECK Peggy
MALESSA Kerstin
SCHABECK Cathrine
FUHRMANN Andres
LECHLE Christiane
BOWIE David
Résumé

La jeune Christine F. s'ennuie fort auprès de ses parents et fait la rencontre d'un jeune drogué, Detlev, dont elle tombe amoureuse. Pour se rapprocher de lui, elle accepte de goûter aux stupéfiants et pour se procurer l'argent nécessaire à l'acquisition de ses drogues, finit par se prostituer. Longue descente aux enfers qui va mener vers une radicale tentative de suicide par overdose...

>>> Enorme succès populaire et commercial pour ce film fort quelconque dans son approche mercantile et voyeuriste du problème évoqué...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
« Ni hier ni demain ne m'intéressent. Je n'ai pas de projets, seulement des rêves. Maintenant, je ne suis à peu près heureuse que dans les moments où je rêve, et où je rêve que je suis quelqu'un d'autre. » Berlin héritage désabusé d’une certaine jeunesse amorphe au regard vide, entretenant son nomadisme dans des comportements de plus en plus autodestructeurs dont les quelques remises en questions n’apparaissant que pendant quelques minutes de lucidité retrouvée sont beaucoup trop friables pour inverser un processus de destruction. Les encadrements familiaux sont défaitistes, froids et ennuyeux. Rien de singulier ne s’y passe, ceci ne faisant qu'accentuer les traumatismes d’une manque Dehors ce n’est pas mieux mais on respire autre chose, un groupe se forme et communique, en se forgeant de nouveaux besoins au contact d’un environnement désœuvré. Dans une ville nébuleuse accablée par son histoire assurant les nuitées d’une adolescence fragile et tourmentée. Un labyrinthe générationnel dépendant, ceci malgré les souffrances récurrentes qu'il procure autant par son errance répétitive que par ses composants passifs et homogènes empêchant la genèse de toute volonté durable orientée vers une sortie. Espace liberté précaire constitué de sites virulents ou démunis, de quelques sourires, de quelques caresses à peine crayonnées, de visages aux traits tirés, de rages, de désespoir et de larmes en alternance dans une atmosphère ou chaque regard envers l’autre dans un tel contexte ne devient plus qu'une absence plutôt qu’un appel à l’aide. JIPI