Renversé en voiture par une belle anesthésiste, prénommé Hélène, Gilles Tisserand est désormais sous le percutant choc d'un évident coup de foudre...
>>> Film bien léché, et pourtant, malgré des acteurs confirmés et une intelligente et sensible présence de la ville de Biarritz ne font pas de ces 95 minutes un chef-d'oeuvre de la passion et du romantisme exacerbé. Tout le monde n'aborde pas les magnifiques rivages de "PETER IBBETSON" , même si "RENDEZ-VOUS" confirmera quatre ans plus tard, André Téchiné comme réalisateur passionné, passionnel, voire passionnant...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cahiers du Cinéma numéro 330
- Première numéros 52, 56, 350
- Cinématographe numéros 73, 99, 110
- Cinéma numéros 276, 304, 330, 402
- Image et Son numéro 368
- Saison Cinématographique 1982
- Positif numéro 250
Critiques (Public)
Quand je lui ai proposé de revoir "Hôtel des Amériques", elle dit : "Chouette, la grande maison ! La pluie !" Dans mon souvenir, "Hôtel des Amériques", c'était surtout la nuit : une plage, la nuit, et le visage de Catherine Deneuve dans la nuit. Et dans mon souvenir aussi, ma haine pour Dewaere lorsqu'il commence à tutoyer Deneuve. La note en contrepoint de cette sonate nocturne. S.B.6/89
Tiens, Josiane Balasko porte déjà son prénom de "Plus belle que toi" ! Et déjà ici, "femme ordinaire" (que je n'emploie pas ici à titre péjoratif), elle voit croiser son chemin une "femme hors du commun", en l'occurence Catherine Deneuve. Film fluide (ondoyant), romantique (au sens le plus littéraire du terme), "HOTEL DES AMERIQUES" a beaucoup pour séduire, et avant tout son couple d'affiche (Dewaere-Deneuve). C'est aussi, cependant, une histoire grise, pas particulierement propre à soulever les passions. Juste un peu de mélanco(ELIE E)lie
Je me rappelerai toujours de la dernière scène où on voit Dewaere s'effondrer en larmes sur le quai désert d'une gare. C'est pour moi une des images les plus émouvantes du cinéma. C'est ce qu'on appelait jouer avec ses tripes ......