LES QUATRE CAVALIERS DE L'APOCALYPSE - 1961

Titre VF LES QUATRE CAVALIERS DE L'APOCALYPSE
Titre VO The four horsemen of the apocalypse
Année de réalisation 1961
Nationalité Etats-Unis
Durée 2h33
Genre MELODRAME
Notation 17
Date de sortie en France 18/01/1962
Thème(s)
Blasco Ibanez (Vicente)
La mort, le deuil, ses cadavres et ses représentations (tous pays confondus)
Hitler
Réalisateur(s)
MINNELLI Vincente
Chef(s) Opérateur(s)
KRASNER Milton
Musique
PREVIN André
Renseignements complémentaires
Scénario : Robert Ardrey
et John Gay .....
d'après le roman de Vicente Blasco Ibanez
Distribution : MGM
Produit par Julian Blaustein

Visa d'exploitation : 25 495

Nota : Ingrid Thulin est doublée en anglais par Angela Lansbury .....
Acteurs
FORD Glenn
THULIN Ingrid
BOYER Charles
COBB Lee J.
HENREID Paul
LUKAS Paul
MIMIEUX Yvette
BÖHM Karl-Heinz
REMY Albert
FRANCHOT Richard
AVERY Brian
HILLAIRE Marcel
VERNAC Denise
KULKY Henry
HOLMES Stuart
GIVNEY Kathryn
DOLENZ George
MAC GIBBON Harriet
BEKASSY Stephen
PAIVA Nestor
SARFATI Maurice
STEPHAN Aram
GABA Marianne
HIGGINS Helen
RODRIGUEZ Pequito
MONTAU Michèle
REICHOW Otto
ARVAN Jan
HARROWER Elizabeth
CROHEM Daniel
ARIEL Stephane
WALKER Peter
BRADLEY Paul
CHAUVIN Lilyan
COLMANS Edward
CORDOVA Margarita
CURTIS Lucille
DE NORMAND George
DE VESTEL Guy
D'ORSAY Fifi
DYRENFORTH Harold
FLATO Richard
FREES Paul
FREES Wolf
GAYE Gregory
HERNANDEZ Tom
LANSBURY Angela
MILLER Harold
REGAN Tony
RICHARDS Leoda
ROWLAND Henry
SHERLOCK Charles
SMILEY Ralph
SPRING Helen
STEVENSON Robert
STUDY Lomax
LOPEZ Manuel
VINCENT Louise
WATSON Bobby
Résumé

Une grande dynastie argentine, celle du richissime Julio Madariaga qui possède un immense empire, va se diviser gravement lors du dramatique conflit de la Seconde Guerre Mondiale. Alors que Karl et Heinrich von Hartrott penchent ouvertement pour le nazisme, Julio, le petit fils et les membres de la famille Desnoyers prennent le courageux chemin de la Résistance. C'est en France, à Paris, en pleine occupation teutonne, que tout ce beau monde va dramatiquement se retrouver...

>>> Pompeux et superbe à la fois, un mélodrame puissant et flamboyant qui séduit immanquablement son spectateur ravi...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cinéma 62 numéro 64
- Cahiers du Cinéma numéro 129
- Fiche Vox numéro 200
- Télé-Ciné numéro 102
- L'Ecran numéro 1
Critiques (Public)
Minnelli (pourtant esthète) a une version très hollywoodienne de la France. Cette vision est à l'image du film : quelques moments fulgurants par ci par là mais l'ensemble reste académique et invraisemblable.  AXEL.

La mort, la peste, la conquête et la guerre annoncent dans un prologue éblouissant les fissures d'une famille éclatée par les attraits d'une conjoncture historique nouvelle, réduisant à néant les destinées internes d'un continent soumis à la botte. Les passions interdites et les neutralités oisives côtoient à distances les alertes à la bombe, les attentats et les règlements de compte, dans un Paris occupé, filmé remarquablement en surface comme sous terre, par un cinéaste déployant sans retenue l'investissement de certains quartiers, porteurs de résistance, d'une cité provisoirement à l'agonie. L'aspect mélodramatique, tout en étant souvent à son paroxysme, s'incorpore entre des mouvements de foules brillamment coordonnés, indispensables à l'aération d'une œuvre d'atmosphère. Des réunions festives dégradantes montrent les faiblesses d'une certaine catégorie de citoyens, n'ayant plus le mécanisme d'une révolte. Tous ces abus et ces manques étant conditionnés par la réactivation régulière de quatre cavaliers programmés dans des temps constamment répétitifs, suite à la folie des hommes. La détresse et la lâcheté ont la possibilité de s'estomper devant la détermination et le courage d'une nouvelle perception, gommant un statut méprisant les déchirures de contemporains, inaptes à rendre les coups. Le film défile à son rythme, il faut s'en accommoder sans se moquer de ces situations et de ces profils obsolètes, provisoirement au placard grâce à nos bienheureuses années de paix. Une famille désagrégée, par des approches conjoncturelles différentes, tente de sauver ses derniers rameaux, dans un voyage réaliste sur fond de couleur sang, dans un final où une détermination enfin retrouvée, tout en sciant des branches intestines, redore un blason. JIPI