LAME DE FOND - 1946

Titre VF LAME DE FOND
Titre VO Undercurrent
Année de réalisation 1946
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h54
Genre POLICIER
Notation 14
Date de sortie en France 14/01/1948
Thème(s)
Réalisateur(s)
MINNELLI Vincente
Chef(s) Opérateur(s)
FREUND Karl
Musique
STOTHART Herbert BRAHMS Johannes
Renseignements complémentaires
Scénario : Edward Chodorov
d'après une histoire de Thelma Strabel
Distribution : MGM

Visa d'exploitation : 6692
Acteurs
HEPBURN Katharine
TAYLOR Robert
MITCHUM Robert
GWENN Edmund
MAIN Marjorie
TOBIN Dan
TROWBRIDGE Charles
MEADOWS Jayne
O'CONNOR Robert Emmett
WESTERFIELD James
SUNDBERG Clinton
CARD Kathryn
WORDEN Hank
WHIPPER Leigh
MAC CLAIN Billy
EDWARDS Sarah
BLYTHE Betty
FLOWERS Bess
GUY Eula
CHAMBERS Wheaton
RICHARDS Gordon
EBY-ROCK Helen
ROSS Ellen
EDDRITT William
DUNHAM Phil
CARTLEDGE Bill
MURPHY Jack
LOGAN Sydney
RAMA Rudy
ROSS Nina
GREEN Jane
CHRISTY Dorothy
ANDREN Jean
MURRAY Forbes
KIBBEE Milton
Résumé

L'épouse d'un chef d'entreprise veut comprendre la disparition mystérieuse du frère de son mari.

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
"Michel, Michel" Il y a par moments dans "Undercurren"t l’empreinte de "Rebecca" et de "Soupçons" d’Alfred Hitchcock. Une présence invisible et mystérieuse plane sur les jeunes années d’un couple. Une femme, tout en idolâtrant un mari, se pose de plus en plus de questions à son sujet. Un souvenir de famille particulièrement néfaste prend racine en squattant le bon équilibre d’une union dont l’un des maillons, après une difficile adaptation envers un milieu inconnu, tente de comprendre et surtout de repositionner l’esprit d’un mari soi-disant perturbé. Quel est donc ce frère mystérieux dont l’empreinte démolit à distance la stabilité d’un jeune ménage? "Undercurrent" œuvre d’emprise, d’investigation, de mystère et d’atmosphère, s’avère particulièrement réussie. Par l’intermédiaire d’un poème et d’un leitmotiv classique langoureux, une femme se sent irrésistiblement attirée par un personnage qu’elle va tenter de matérialiser en débroussaillant des zones énigmatiques, antérieures à son apparition. L’épilogue, à l’inverse d’une mauvaise piste de départ, apporte une note finale surprenante. Le face à face fraternel montre un seul être fragmenté par la vengeance et l’arrivisme, pendant qu’une femme lutte pour ne pas tomber amoureuse d’une obsession. Encore un rôle en or pour le ténébreux Robert Taylor, dont le visage s’assombrit de plus en plus au fil de l’action. Vincente Minnelli filme une analyse freudienne passionnante, sans être dans l’ombre d’œuvres parallèles que le maître du suspense tournait à la même époque. Un metteur en scène ingénieux filme avec expérience les noirceurs de l’âme. Le bon, c’est certainement celui qui apparaît à la fin. Au fait "Aimez-vous Brahms" ? JIPI