La délicieuse Nayoko, exerçant le difficile métier de geisha, est considérée comme une "a-ge-man", c'est-à-dire une courtisane censée porter bonheur et chance à tous ses clients. Enfant abandonnée, elle fut baptisée de ce prénom en référence au jour où elle fut trouvée (un 4 juillet). Très tôt, à peine adolescente, elle fut placée par ses parents adoptifs dans une réputée maison de geishas pour apprendre le recherché et difficile métier. (initiation à la danse kabuki, au koto, célèbre harpe japonaise, à l'art de l'habillement, du maintien, etc..) et reçoit à l'âge de dix-huit ans, un protecteur. En l'occurrence, un riche prêtre bouddhiste marié, ayant déjà bien dépassé la soixantaine, qui l'autorisera à poursuivre quelques études commerciales. Trois ans plus tard, il meurt comblé. Bien des années passent et notre jeune femme travaille désormais dans une agence bancaire, bien loin du cérémonial et des contingences de sa première fonction. C'est lors d'un trajet ferroviaire, dans un wagon bondé, qu'elle fera la connaissance, d'une manière plutôt "houleuse" de Mondo Suzuki, dont l'épouse est la propre fille de son directeur. Une discrète liaison s'ébauche, après moult difficultés et quelques quiproquos, qui va rapidement porter chance à notre bonhomme ravi, gravissant à une vitesse vertigineuse les divers échelons professionnels...

>>> On suit avec humour, décontraction et curiosité, les errements et les avatars sentimentaux de la belle égérie, non sans être handicapé par notre ignorance des complexes us et coutumes nippones, sociales et friponnes...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)