GRAND HOTEL - 1932

Titre VF GRAND HOTEL
Titre VO Grand hotel
Année de réalisation 1932
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h55
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 11
Date de sortie en France 20/01/1933
Thème(s)
Oscar du Meilleur Film
Hôtels (Cinéma américain)
Baum (Vicki)
Sténographie
Réalisateur(s)
GOULDING Edmund
Chef(s) Opérateur(s)
DANIELS William H.
Musique
Renseignements complémentaires
Scénario : William A. Drake
d'après le roman de Vicki Baum
et la pièce de William A. Drake .....
Direction artistique : Cedric Gibbons
Distribution : MGM
Acteurs
GARBO Greta
BARRYMORE John
CRAWFORD Joan
BEERY Wallace
BARRYMORE Lionel
STONE Lewis
HERSHOLT Jean
WALLACE Morgan
MARSHALL Tully
CONROY Frank
MAXWELL Edwin
GOTTSCHALK Ferdinand
OTTIANO Rafaela
MAC WADE Robert
PRATT Purnell
KINNELL Murray
MEYER Greta
SEDAN Rolfe
PADDEN Sarah
CARLISLE Mary
DAVIDSON John
EVANS Herbert
GRANT Lawrence
MAC DANIEL Sam
MILJAN John
PHELPS Lee
ROSING Bodil
Résumé

Le destin croisé de quelques pensionnaires d'un grand hôtel berlinois (une ballerine solitaire, un voleur de bijoux, un quidam gravement malade, une secrétaire prête à tout pour réussir, un homme d'affaires endurci) Disparate et conflictuel microcosme d'un lieu clos où se donne en spectacle toute l'humilité, la faiblesse, la tricherie, la fragilité du monde, sous des apparences faussement scintillantes...

>>> Sympathique et plaisant, malgré un agaçant jeu d'actrice de la diva Greta Garbo, en star capricieuse, voire affectée et donc passablement insupportable...

Bibliographie
f- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
Plusieurs composants en rupture de normalisation tentent de se ressourcer dans des connexions temporaires, offertes par la logistique d’un grand hôtel de luxe berlinois. Dernières folies, pleurnicheries et caprices côtoient maitres, courtisans et ambitieux, dans un lieu où les dernières cartouches, les remises à niveaux et les acquis ne projettent aucun avenir en commun à long terme, entre les différents protagonistes. Tout n’est qu’une tranche de vie où chacun, en fonction de son bilan, plastronne ou s’effondre dans un lieu froid sclérosé par la thématique du service et l’attrait de l’argent semblant gommer toutes les différences. La caméra dévore le profil, les mimiques et les déplacements d’une divine, formatée de film en film, par la perception d’un autre monde nommé solitude, sous les yeux d’un Wallace Berry, à l’allure de Kaiser. "Grand Hôtel" établi un catalogue microcosmique de tout les mécanismes de notre société. Une prestation passagère entre ce qui est sûr de soi et ce qui doute, avec comme conclusion la constitution des malles et la porte de sortie pour tout le monde, une fois la représentation terminée. JIPI