Scénario : Stuart Gordon,
Dennis Paoli et Nicholas St. John .....
sur une idée de Raymond Cistheri
et Larry Cohen .....
d'après le roman de Jack Finney
Produit par Robert H. Solo
Distribution : Warner Bros
Expert dans la protection de l'environnement, Steve Malone débarque dans une base militaire de l'Alabama, accompagné de sa femme Carol, de sa fille Marti et d'Andy, son fils. Rapidement, il va se rendre compte de l'étrange climat qui règne sur Fort Daly où les gens craignent de perdre leur identité, leur personnalité. Bientôt, une incroyable vérité va se faire jour, dans l'esprit dubitatif du brave Steve...
>>> Quelques bonnes scènes, fort bien amenées dans le huis clos d'un camp militaire, mais on reste tout de même fort éloigné du chef-d'oeuvre de Don Siegel et de son excellent remake réalisé par Philip Kaufman...
Bibliographie
- Saison Cinématographique 1993
- Mensuel du Cinéma numéro 7
- Studio numéros 74-75
- Positif numéro 388
- Cahiers du Cinéma numéro 469
- Télérama numéro 2265
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Mad Movies numéro 85
Critiques (Public)
Intense ! Un film qui par instants fait vraiment peur; dont la tension ne baisse pas un instant et qui donne à réfléchir. Qui sont les intrus ? Que nous cache t'on ? En qui avoir vraiment confiance ? Superbe image : trois ombres immobiles en arrière-plan du visage du père, semblant le dominer... HUBER ARNAUD, CINEPHILE(PHAGE)
Voici donc les profanateurs version 3. Celui-ci ne diffère vraiment pas dans le fond de la version précédente, avec Donald Sutherland, déjà bien éprouvante pour les nerfs. Celle-ci est peut-être plus angoissante encore du fait que ça se passe en vase clos : un camp militaire isolé. Mais les mêmes ingrédients sont au rendez-vous : méfiance générale et chasse à l'homme, tentatives pour se fondre dans la masse des légumes... C'est un des rares sujets qui fassent encore peur. Peur de perdre son identité, peur d'être possédé. Peur des autres.
Effrayant! On ne peut sortir que profondément éprouvé par ce film glaçant qui demande à être étudié sous plusieurs points de vue pour être totalement saisi. Et cette peur collective, qui confine et se fond progressivement vers la paranoïa... Réellement, c'est un profond ébranlement que l'on ressent, du fait que, d'autre part, le film tendrait à faire de l'armée une des représentantes modernes de la "rhinocérité" que dénonçait Ionesco dans sa pièce toute aussi profonde et réfléchie "Rhinocéros". Tremblez! Nous sommes envahis, ou nous le seront bientôt! Pourquoi? Par qui ? En conclusion, la race humaine va s'auto-transformer pour disparaître à jamais!!!