A Osaka, une jeune femme, Fusako Owada, qui vient de perdre son mari tué à la guerre et son fils, atteint de tuberculose, n'a plus que la solution de se prostituer, pour tenter de survivre. Cette dramatique démarche eut pour origine une grave déception amoureuse, due grandement à sa soeur qui devint la maîtresse de son patron avec lequel elle-même avait auparavant tissé d'intimes et sincères relations affectives...
>>> Une intéressante peinture sans concession ni fioriture du dramatique milieu de la prostitution nippone, à la fin de la Seconde Guerre Mondiale...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
Peut-être le film le plus ouvertement "féministe" de Mizoguchi, une oeuvre par ailleurs esthétiquement très intéressante : extérieurs (néo)réalistes et intérieurs expressionnistes. Avec un épilogue d'un christianisme échevelé (sacrificatio et travelling ascendant sur vitrail de la vierge à l'enfant). Et comme toujours chez Mizoguchi, une interprétation superbe. (ELIE ELIE)