Scénario : Krzysztof Piesiewicz
et Krzysztof Kieslowski .....
Assistante-réalisatrice : Julie Bertucelli
Montage : Jacques Witta
Distribution : MKL
Visa d'exploitation : 79 203
Nota :
- Lion d'Or Venise 1993 ex-aequo avec "Short cuts" de Robert Altman .....
- Coupe Volpi pour Juliette Binoche .....
- Zbigniew Preisner fut récompensé par un Award des LA Film Critics pour sa partition musicale et celles de "Olivier, Olivier" et "Le jardin secret" .....
Dans un stupide accident de voiture, Julie perd son époux Patrice, grand compositeur de musique et sa fille Anna. Pendant des semaines, elle va sombrer dans une douleur sans nom, tentant d'échapper au souvenir et à la mémoire, allant jusqu'à couper tous les ponts avec son passé, ses relations et ses passions. Finalement, grâce au jeune assistant de son époux, Olivier, elle finit par reprendre goût à l'existence, à travers une partition inachevée de son mari et l'acceptation d'une amère vérité...
>>> Incontournable et bouleversant !
Bibliographie
- Saison Cinématographique 1993
- Mensuel du Cinéma numéro 9
- Première numéro 198
- Studio numéro 77
- Positif numéros 391-403
- Cahiers du Cinéma numéro 471
- Télérama numéros 2278-2338-HS mai 1994
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
Film navrant, redite maladroite de "La double vie de Véronique" ..... Binoche, accablante, Priesner mal inspiré, scénario lourd, bourré de clichés, prise de vue surexposée, anachronisme dans la scène de l'accident (marque des pneus décalée) appartement déjà vu dans "Je suis une nymphomane" de Max Pecas, impossible de jouer un sol dièse avec une flute piccolo, faute de goût : Juliette Binoche porte un sparadrap jaune pâle, avec une minerve blanc cassé .....
L'un des films les plus éblouissants qu'il m'ait été donné de voir. Sublime. couleurs magiques, prises de vue bellissimes. Bande originale fabuleuse et remarquable exploitation de celle-ci ..... Du très grand Kieslowski. Binoche meilleure que jamais. Emotions .....
Que l'on me pardonne d'être subjectif (mais c'est le droit, sinon la fonction du spectateur), mais il est manifeste que le hargneux critique auteur de la première série de remarques à la chance de n'avoir jamais perdu l'être le plus proche, le plus cher dans un accident. Tant mieux pour lui. Pour les autres, ce film est une bonne tentative de dire ce que l'on voudrait hurler, tout le mal non de vivre, mais de survivre. Cela vaut bien que l'on passe sur quelques maladresses, non ?
JPC