LE GARDIEN - 1963

Titre VF LE GARDIEN
Titre VO The caretaker
Autres titres VF LE CONCIERGE
Année de réalisation 1963
Nationalité Grande-Bretagne
Durée 1h45
Genre DRAME
Notation 15
Date de sortie en France 05/01/1966
Thème(s)
Coward (Noël)
Pinter (Harold)
Vagabonds
Cinéma britannique (ORIGINE)
Réalisateur(s)
DONNER Clive
Chef(s) Opérateur(s)
ROEG Nicholas
Musique
GRAINER Ron
Renseignements complémentaires
Scénario : Harold Pinter
d'après sa pièce .....
Produit par Michael Birkett
Producteurs associés : Richard Burton,
Elizabeth Taylor et Noël Coward .....
Distribution : Janus Films

Distribution DVD : doriane films
Acteurs
PLEASENCE Donald
BATES Alan
SHAW Robert
PINTER Harold
Résumé

La nuit à Londres. Ashton, un quidam de bonne mise, suivi par un tonitruant clochard raciste, déambule dans les rues désertes. On apprend que le premier a évité une raclée au second qui vient d'être licencié. Finalement l'homme serviable propose au sans-abri de l'héberger dans son appartement, au second étage d'une maison qui semble inhabitée. L'endroit est un véritable capharnaüm où s'entassent pêle-mêle les objets les plus hétéroclites, dans un inextricable et démesuré fouillis. Le lendemain, l'hôte, toujours aussi grognon et geignant, est réveillé par un inconnu qui se dit être le véritable propriétaire du logement et accessoirement le frère d'Ashton. De confidences en confessions, on apprend que notre clochard ne s'appelle pas en réalité Jenkins, comme il l'avait fait entendre, mais Davies et qu'il doit d'urgence aller à Sidcup, récupérer ses papiers d'identité. Nous est révélé aussi, que l'aîné des deux frangins a fait un long séjour dans un hôpital psychiatrique et qu'il n'est pas étranger aux électrochocs. Plus bizarrement, chacun des deux prétendants à la propriété des lieux va proposer, tour à tour, à Jenkins / Davies de s'occuper de la maintenance, comme gardien et homme à tout faire. Mais qui fabule et pour quelle vérité ? ...

>>> Une oeuvre bien étrange, d'une fascinante noirceur qui rappelle par certains cotés la folie et la démesure de "The penthouse" avec un extraordinaire Donald Pleasence dont la finesse du jeu et l'appropriation de son personnage virent à la perfection. Il est vrai que dès les premières minutes, le spectateur est happé par l'étrange climat délétère qui se dégage, entre fascination morbide, vertigineuses plongées dans un absurde pernicieux entre Kafka et Beckett et sourde appréhension quasi permanente vers les rivages nauséeux de la folie, le tout serti par l'inquiétante caméra de Nicolas Roeg...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Cinéma numéro 103
- Image et son numéro 193
- Cinéma numéro 79
- Saison Cinématographique 1966
- Positif numéro 75
- Cinéma numéro 89
- Cahiers du Cinéma numéro 177
Critiques (Public)