Stella Kowalski, mariée à un ouvrier d'origine polonaise, reçoit la visite, à la Nouvelle-Orléans de sa frangine Blanche Dubois. Peu à peu, à travers de constants et souterrains rapports de force/séduction, les apparences vont s'effriter et la vraie nature des protagonistes se révèlera douloureusement...
>>> Oeuvre torride, d'un étouffement et d'une désespérance morbides totales, retraduisant avec talent l'atmosphère confinée de l'univers oppressant de Tennessee Williams, pour un réalisateur génial, une mise en scène solide, des acteurs époustouflants de maîtrise et de conviction...
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- L'Ecran Français numéro 322
- Télérama numéros 1952 et 2331
- Cinéma numéro 433
- Nouvel Observateur numéros 1551 et 1572
Critiques (Public)
Le parangon en matière d'adaptation d'une oeuvre théâtrale. Tout Tennessee Williams s'y retrouve, son étouffement, sa sauvagerie, ses tourments, la nostalgie du passé, le poids de l'inconscient, la folie. Elia Kazan met tout son lyrisme au service du texte, servi par des acteurs formidables, totalement impliqués dans l'univers oppressant de Tennessee Williams. Superbe Marlon Brando en macho polac ténébreux, fabuleuse et inoubliable Vivien Leigh en rêveuse en perdition ne vivant plus que dans les vestiges de ses illusions, touchante Kim Hunter en épouse indignée et en soeur dévouée, solide Karl Malden en cavalier servant timide et désorienté.  (ELIE ELIE)
"Un tramway nommé Désir": est-ce un grand Kazan? sans doute, tous les chiffres de recettes vous le diront. Mais moi, je dirais plutôt que c'est un grand Vivien Leigh, et un grand Marlon Brando. Quels acteurs, en effet ! Kazan s'efface presque pour filmer que la perfection ...