DESIRS HUMAINS - 1954

Titre VF DESIRS HUMAINS
Titre VO Human desire
Année de réalisation 1954
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h30
Genre DRAME
Notation 15
Date de sortie en France 08/07/1955
Thème(s)
Zola (Emile)
Trains et gares (Cinéma américain)
Alcoolisme et autres beuveries (Cinéma américain)
Réalisateur(s)
LANG Fritz
Chef(s) Opérateur(s)
GUFFEY Burnett
Musique
AMFITHEATROF Daniele
Renseignements complémentaires
Scénario : Alfred Hayes
d'après : "La bête humaine" d'Emile Zola .....
Assistant-réalisateur : Milton Feldman
Direction musicale : Morris Stoloff
Distribution : Columbia

Visa d'exploitation : 16 217
Acteurs
FORD Glenn
GRAHAME Gloria
BUCHANAN Edgar
CRAWFORD Broderick
CASE Kathy
DE LAIRE Diane
RHODES Grandon
SEYMOUR Dan
PICKARD John
BRINEGAR Paul
RISS Dan
GREENE Victor Hugo
ZAREMBA John
MALEY Peggy
LEE Carl
SOULE Olan
HARVEY Don C.
MAXWELL John
TAGGART Hal
Résumé

Carl Buckley, un être fort emporté et plutôt colérique, vient d'être licencié de la société des chemins de fer, pour s'être querellé avec un supérieur. Il demande à sa jeune femme Vicki, d'intervenir auprès d'Owens un riche client de la compagnie, ancien amant de cette dernière. Dans une terrible crise de jalousie, Carl tue Owens et rend Vicki complice du meurtre. Un jeune conducteur de locomotive, Jeff Warren, s'amourache de la belle qui ne veut plus rien savoir de son criminel époux...

>>> La passion selon Fritz Lang avec tous ses ravages et ses errements !

Bibliographie
- Positif numéro 459
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1961
- Les Inrockuptibles numéro 502
- Index de la Cinématographie 1955B
Critiques (Public)
16/20 : Encore un excellent Fritz Lang des années hollywoodiennes à voir en v.o. ! Loin de "La Louison" française de Jean Renoir et des "gueules noires" qui vivaient dessus. C'est la peinture du rail US à son démarrage industriel, à peine quelques fumées gris clair, conducteurs aux allures de superviseurs, bien qu'accrochés nuit et jour à leur fonction par ce dédale de rails et de wagons au ras de leur home. Vicki Buckley (Gloria Grahame) incarne ici la dépendance féminine des années cinquante, d'abord forcée au pire par son vieux mari avec cette odieuse lettre, mais elle use très vite d'un ton doucereux et d'un rouge à lèvres qui déborde, prudence donc... En fait, tout tourne autour du libre arbitre masculin dans la complicité du couple, dont le moteur reste le désir toujours capricieux et impossible à mettre sur le même pied d'égalité pour les deux sexes. En supplément, la hantise masculine de se risquer à épouser beaucoup plus jeune que soi (adorable petite consumée aux yeux brillants). Quelques scènes familières dans la maison, la cuisine encore, cette soupe froide, la cachette du butin, l'intérieur d'après-guerre auquel toute famille estimait avoir droit... Une version qui s'avoue inspirée seulement de "La Bête Humaine" de Zola : l'analyse sociologique, bien que transposée outre-Atlantique, est incroyablement proche de celle de l'écrivain. L.Ventriloque