CELUI PAR QUI LE SCANDALE ARRIVE - 1960

Titre VF CELUI PAR QUI LE SCANDALE ARRIVE
Titre VO Home from the hill
Année de réalisation 1960
Nationalité Etats-Unis
Durée 2h28
Genre MELODRAME
Notation 16
Date de sortie en France 05/05/1961
Thème(s)
Chefs-d'oeuvre (Mélodrame)
Baptêmes (tous pays confondus)
Sables mouvants (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
MINNELLI Vincente
Chef(s) Opérateur(s)
KRASNER Milton
Musique
KAPER Bronislau
Renseignements complémentaires
Scénario : Harriett Frank (junior)
et Irving Ravetch .....
d'après le roman de William Humphrey
Distribution : M.G.M.

Visa d'exploitation : 23 304

Nota : la séquence où apparaît Yvette Mimieux a été coupée au montage .....
Acteurs
MITCHUM Robert
PARKER Eleanor
PEPPARD George
HAMILTON George
SLOANE Everett
SEYMOUR Anne
FORD Constance
PATTEN Luana
TEAL Ray
TAYLOR Dub
PYLE Denver
RANDALL Stuart
MIMIEUX Yvette
SHERIDAN Dan
GILSON Tom
RENARD Ken
BRIGGS Charles
HAYNES Hilda
WILLIAMS Guinn Big Boy
SHERMAN Orville
RUSSELL Joe Ed
MUSTIN Burt
TEN EYCK Melissa
GINNANEN Robert
MITCHUM James
Résumé

Mésentente solide dans le couple des Hunnicutt où Wade, le mari, accumule les conquêtes et les infidélités alors que son épouse Hannah couve maladivement leur fils Théron. Grâce à la compréhension et l'amitié de son demi-frère, Rafe, le jeune garçon va lentement s'émanciper et sa rencontre avec Libby, une sympathique jeune fille, lui fait découvrir les premiers émois amoureux d'homme. Quand Libby se retrouve enceinte, le drame fait soudain irruption dans la vie des principaux protagonistes...

>>> Un superbe mélodrame incontournable !

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
Somptueux mélo magnifiquement interprété par Robert Mitchum et Eleanor Parker. George Peppard et George Hamilton, très bien eux aussi auront une carrière bien décevante.  AXEL.

Bienvenue au Texas. Les voitures changées chaque année sont conduites à cent à l’heure en pleine ville, avec au moins neuf fusils de chasse sur les banquettes. La mission première étant, à l’aide de cet attirail métallique, de plaire à ces dames, en entretenant la détermination d’en découdre de maris jaloux. Dans les bois, le chasseur ne poursuit que le reflet de lui-même, une peur à terrasser par la crainte du sanglier. Le fils trop couvé glisse lentement vers cette nouvelle configuration en testant les attraits du fusil, dans un salon délaissé au profit des étangs et des forêts. Il y autant d’incompréhension entre deux parents, que la longueur d’une table séparant un couple détruit, dont la progéniture ne représente plus que l’unique satisfaction mutuelle. La femme s’insère difficilement dans un contexte de putois, mère possessive, outil d’apaisement pour certains, initiatrice pour d’autres, elle tente d’exister en imposant un triple processus naturel. Méchoui, bière quotidienne et bain du samedi se succèdent, tissés dans des paysages grandioses, filmés abondamment. L’omniprésence de l’univers de la chasse, parfois momentanément privé de gibiers, devient un terrain de confidences touchant, permettant l’établissement d’un contact entre un bâtard et un demi-frère, quêtant le cadeau d’un père qu’il a sauvé d’une mort certaine. Les chiens sont primordiaux, combatifs, respectés et soignés. En forêt comme devant l’âtre, ils deviennent l’égal des humains disposant des lieux aux mêmes niveaux. L’œuvre est imposante, aucune minute d’ennui ne se profile à l’horizon. Le message sur l'enfance abandonnée, au profit d'un égoïsme personnel, est très fort. Robert Mitchum est remarquable, conquérant en espaces naturels, coureur de jupons invétéré, il subit la loi femelle en domesticité, en implorant presque le déverrouillage d’une porte conjugale fermée. Alternant force et faiblesse, peu scrupuleux de la casse occasionnée, il n’est qu’un homme à prendre, comme il est sans justification ni jugement. Une phrase magnifique résume parfaitement ce grand film. "Ma mère est souffrante parce qu’elle hait mon père" Un climat complémentaire, entre une liberté de penser faussement éloignée d’une moralité revancharde, ne vous laissant plus de repos. JIPI