LES PETITES MARGUERITES - 1966

Titre VF LES PETITES MARGUERITES
Titre VO Sedmikrasky
Année de réalisation 1966
Nationalité Tchécoslovaquie
Durée 1h16
Genre COMEDIE
Notation 15
Date de sortie en France 15/11/1967
Thème(s)
Ascenseurs et monte-charges
Milieu culinaire (tous pays confondus)
Trains et gares (Cinéma tchèque)
Cinéma tchèque (ORIGINE)
Adolescence (Cinéma tchèque)
Féminisme (tous pays confondus)
Surréalisme et dadaïsme
Papillons (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
CHYTILOVA Vera
Chef(s) Opérateur(s)
KUCERA Jaroslav
Musique
SUST Jiri SLITR Jiri
Renseignements complémentaires
Scénario : Vera Chytilova
et Ester Krumbachova .....
d'après une histoire de Pavel Juracek
et Vera Chytilova .....
Distribution : Cinémas Associés

Nota : "ce film est dédié à ceux qui ne s'indignent que de la salade piétinée" .....

Distribution DVD : Malavida

Il comprend en bonus :

- Une analyse par Romain Le Vern et Anne-Laure Brénéol (12 minutes)

- Un livret (36 pages) contenant :

1) "Le champ libre" : un entretien avec Vera Chytilova par Michel Delahaye et Jacques Rivette

2) "Les métamorphoses de l'impertinence" de Paul-Louis Martin
Acteurs
CERHOVA Jitka
KARBANOVA Ivana
ALBERT Julius
CESKOVA Marie
CESKOVA Jirina
VOMACKA Jaromir
KLUSAK Jan
MYSKOVA Jirina
BREZINOVA Marcela
HORA Oldrich
CHOCHOLA Vaclav
KONICEK Josef
ULDRICH Frantisek
KÜHNEL Robert
BASUS Oldrich
Résumé
                                                                      Des fleurs qui annoncent le printemps de Prague...

Marie 1 (la blonde) et Marie 2 (la brune) s'ennuient fermement et décident de mettre leur grain de sel déstabilisant dans un monde qu'elle juge définitivement impossible, en y insufflant leur dose de folie, pimentée d'une saine perversion iconoclaste. Leur impertinente occupation favorite consiste à se faire inviter au restaurant, sous de variés et variables pseudonymes (Jarmilla, Georgette, Marie, Marcelle, Juliette) par des hommes d'âge mûr (les viocs) et de leur montrer un fallacieux intérêt sentimental pour ensuite, à chaque fois, repues, les laisser en rade sur le quai de la gare. Semant perturbations et troubles dans les lieux publics, nos demoiselles se lancent dans d'incroyables happenings gastronomiques et polymorphes, où les mots d'ordre principaux et récurrents sont la nourriture et la destruction...

>>> Il serait parfaitement vain de vouloir résumer ce film largement a-narratif qui foisonne d'éléments irrationnels et hautement absurdes. C'est avec une profusion débordante et outrancièrement hyperbolique, usant de tous les éléments stylistiques disponibles (juxtaposition, collage, accumulation, déstructuration, animation, coloration, saturation) que Vera Chytilova enfièvre son ballet délirant, avec une effarante maîtrise, frisant parfois l'excès surnuméraire et la surcharge démonstrative. Passant du coq à l'âne, du noir et blanc à la couleur, avec toujours cet invisible fil conducteur d'une radicalité dévastatrice, entre intuitive provocation et mauvais goût assumé, la réalisatrice fait penser aux heures glorieuses d'un dadaïsme triomphant, aux plus facétieux courts métrages d'une Agnès Varda slave, aux souriants pataquès de quelques Zazie désormais praguoises. Un étonnant patchwork visuel, surprenant, intelligent, fort justement primée par le Grand Prix du festival de Bergame (1967)...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Cahiers du Cinéma numéro 193
- Positif numéro 91
- Jeune Cinéma numéro 26
- Télérama numéro 931
- Cinéma numéro 121
- Cahiers du Cinéma numéro 198
- Image et Son numéro 213
- Télé-Ciné numéros 138 et 146
- Avant-Scène Cinéma numéro 77
- Cahiers du Cinéma numéro 174
- Revue du Cinéma numéros 254-469
- Premier Plan numéro 52
- Positif numéro 81
- Cinéma 67 numéro 118
- Cahiers du Cinéma numéro 197
- Positif numéro 93
- Image et Son numéro 219
- Positif numéro 637
Critiques (Public)