Un homme gravement malade met sa petite maison de Saint-Tropez en viager. Mais au lieu de péricliter, sa santé redevient florissante, au grand désarroi des nouveaux propriétaires, qui finiront par fomenter des projets d'assassinat pour se débarrasser de cet encombrant personnage surnuméraire...
>>> Comédie fort agréable et distrayante, avec une pléiade de vedettes diverses et variées, souvent en brèves apparitions (la fameuse bande à Papa Tchernia) qui semblent s'amuser comme de grands enfants déchaînés, pour notre plus grand plaisir. Divertissant et bienvenu, comme d'ailleurs tous les films du cinéaste...
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Sujet original, abordé par Pierre Tchernia de manière humoristique. Jeanne Calment doit beaucoup rigoler en voyant ce film. Un éventail d'acteurs expérimentés rajoute encore plus de plaisir. En bref, un film à voir.
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Comme souvent, 1er film (meilleure et seule réussite), c'est le cas ici pour Pierre Tchernia qui nous livre une distraction très agréable et sans vulgarité, animée par un Michel Serrault débordant de tendresse et des seconds rôles savoureux avec en tête de liste Rosy Varte.
AXEL.
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Martinet, proie facile d’une famille rongée par la convoitise, s’offre le privilège de durer en profitant inconsciemment d’un système de destruction, devenant paradoxalement un allié à long terme.
Usé jusqu'à la corde, son organisme se voit ragaillardi par une volonté de paraitre éternel, déstabilisant des vautours inaptes aux raisonnements logiques.
L’opus est drôle, caustique. Le lugubre pot de départ en retraite de Martinet demeure un des nombreux morceaux de bravoures de ce voyage cérébral hallucinant, menant vers un bien inaccessible.
Les Galipeaux, privés de repères patriotiques, tirent un à un leurs révérences, pendant qu’un vieux Papy se la pète au soleil, dans un village à la renommée encore endormie.
Pierre Tchernia, au même titre que Jean Yanne, se délecte en montrant l’architecture délabrée de certains Français moyens sans envergure, offrant veuleries et courbettes à une hiérarchie cravatée ou en uniforme.
L’œuvre est acerbe, les Galipeaux petits bourgeois planqués, s’exterminent de l’intérieur par des projets aussi médiocres que leurs envergure.
Pendant ce temps, la contrepartie pète le feu, acquiert du temps et de la gloire, dans un monde rural sain, encore préservé du Parisianisme.
"Le viager", dont l’unique but est de faire rire sur un sujet épineux, pose l’éternel problème de la répartition des comportements pendant une page d’histoire douloureuse.
Faut-il résister ou collaborer ? Ou bien être lunaire comme le montre admirablement Martinet dans ses agissements naturels et serviables, faisant malgré lui ou non un homme fêté et respecté avec l’immortalité comme récompense. JIPI
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