Scénario et dialogues : Yves Robert
et Frédéric Lasaygues .....
Montage : Pierre Gilette
et Monique André .....
Distribution : Gaumont Buena Vista International
Julie François, pétulante jeune femme, mère de famille, créatrice et chef d'entreprise d'un atelier de papier peint d'art, a décidé de reprendre ses études et de passer le baccalauréat, afin de pouvoir enseigner son métier, à Pondichery, selon la proposition d'un attaché culturel de l'ambassade de France, dans cette ville. Sa rencontre avec un joyeux sexagénaire Léopold Bonhomme, qui comme elle veut se présenter à l'examen, mais par correspondance, sera le début d'une solide et profonde amitié amoureuse...
>>> Une superbe Miou-Miou !
Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Film Français numéro 2487
- Mensuel du Cinéma 14/1994
- Première numéros 197-202
- Studio numéro 82
- Positif numéro 396
- Cahiers du Cinéma numéro 476
- Télérama numéros 2281-2296
- Nouvel Observateur numéro 1523
- Le Point numéro 1113
- Le Monde du 15/01/1994
Critiques (Public)
15/20 : Incroyable comme le film a vieilli côté atmosphère ! Tous ces mâles qui draguent une seule, la jolie Miou-Miou de retour sur les bancs de l'école. Elle ploie sous les hommages, effusions, y compris avec sa grande adolescente, pas une anicroche entre les deux... L'amitié amoureuse qui tolère la liberté de l'autre malgré la rage intérieure, l'attirance bien maîtrisée du prof qui attend une période plus propice, etc. C'est beau et tendre, bien cadré, avec quelques bons mots, les cours de Dussolier, "un bon tour de jupe", celui de Miou-Miou dans le couloir du métro... Un peu surjoué parfois... L'un des plus convaincants moments éducatifs débarque avec cette harpiste qu'il faut remettre sur pied. De la générosité à l'état pur donc... Sauf que l'état d'esprit d'alors a déserté nos existences pour ce qui est de la forme. Il subsiste de ce film un peu trop gentil en 2012 (malgré le traquenard incarné par Perrin) les problèmes de décalage horaire dans un couple attaché bien que plombé par la différence d'âges. Le réalisateur Yves Robert (décédé en 2002) désirait probablement fixer sur la pellicule la fraîcheur globale de Miou-Miou comme ultime hommage soit à l'actrice, soit à son type de femme ? L.Ventriloque
