Une jeune vendeuse dans un magasin de disques arrondit ses fins de mois difficiles, en se livrant de temps à autre à une prostitution occasionnelle...
>>> A nouveau Godard va remuer ses plus violents détracteurs et ses plus fervents exégètes qui, selon, vont appréhender le film comme une pochade de lycéen ou une géniale démonstration brechtienne des rapports humains face au social...
Bibliographie
- Avant-Scène numéro 19
- Cinéma 62 numéro 70
- Télérama numéros 663 et 784
- Image et Son numéro 156
- Télé-Ciné numéro 108
- Fiche de Monsieur Cinéma
- Saison Cinématographique 1963
- Revue du Cinéma numéros 156-167/168
Critiques (Public)
Un Godard qui ressemble à du Godard . (comment ne pas penser à un "A bout de souffle" au féminin ) où la mise en scène reste sobre, sans artifices de dialogues et commentaires enchevêtrés. Un film qui s'interroge quand même sur le côté subjectif de la narration cinématographique par les plus subtils travellings que nous ait montré Godard lorsqu'il présente un face à face entre deux personnes. Sur le fond, on peut préférer des films plus travaillés sur le dialogue ("Une femme est une femme" par exemple) mais c'est qu'on est difficile. Et puis Anna Karina, même en brune, on est forcé de craquer. Et puis voilà, en 1h20 il a fait le tour de tout ce que peut suggérer la prostitution.