C'est dans un profond état d'hébétude et de désarroi que Louise Howell, errant dans les rues de Los Angeles, est finalement emmenée en ambulance à l'hôpital, après une conséquente perte de connaissance dans un bar. Sans papiers, catatonique, murmurant seulement un vague prénom masculin, toujours le même, elle est transférée dans le service du professeur Harvey Willard qui va lui faire injecter une forte dose d'un produit narcosynthèse pour la faire sortir de sa torpeur et délier ses lourdes difficultés d'élocution. Commence un long flash-back qui narre l'histoire d'une femme malheureuse, amoureuse d'un ingénieur, et qui ne pouvant assumer la rupture, va peu à peu s'enfoncer dans de complexes et tourmentés sentiments de culpabilité, de confusion et de paranoïa, jusqu'à l'amener au bord de la perdition...

>>> Les cinq premières minutes du film sont excellentes et présagent (à tort) une oeuvre "coup de poing - coup de coeur" mais qui finalement reste bien sagement dans les corrects et habituels créneaux du traditionnel film américain à connotation psychologique des années 1940-1950 de qualité et seulement de qualité...
© Cinéfiches.com (Jean-Claude Fischer)