BREEZY - 1974

Titre VF BREEZY
Titre VO Breezy
Année de réalisation 1974
Nationalité Etats-Unis
Durée 1h48
Genre COMEDIE DRAMATIQUE
Notation 16
Date de sortie en France 26/03/1975
Thème(s)
Auto-stop (tous pays confondus)
Réalisateur(s)
EASTWOOD Clint
Chef(s) Opérateur(s)
STANLEY Frank
Musique
LEGRAND Michel
Renseignements complémentaires
Scénario : Jo Heims
Montage : Ferris Webster
Assistant-réalisateur : James Fargo
Produit par Robert Dailey
Distribution : CIC

Visa d'exploitation : 42 927
Acteurs
HOLDEN William
LENZ Kay
DUSAY Marj
CARMEL Roger C.
HOTCHKIS Joan
JACKSON Jamie smith
BARTOLD Norman
BORDEN Lynn
MORRISON Shelley
OLIVIERI Dennis
PETERSON Eugene
BROWN Lew
BULL Richard
DIAMOND Don
HOLDEN Scott
KENYON Sandy
COLLINS Johnnie 3
KOSSLYN Jack
MUNDAY Mary
STEVENSON Frances
YOUNG Buck
MORRILL Priscilla
Résumé

Frank Harmon, la cinquantaine bien installée, vit une existence solitaire, entre son agence immobilière et sa splendide résidence, dans les hauts quartiers de Los Angeles. Un jour, il prend en stop, une jeune fille de dix-sept ans, surnommée Breezy, dont le quotidien est des plus flous et des plus éphémères. Rapidement un tendre sentiment rapproche les deux, que leur différence d'âge ne semble guère gêner...

>>> Etonnante petite histoire, pleine de charme et d'affection, d'une sympathique philosophie existentielle dénotant avec séduction de la virile filmographie du cinéaste...

Bibliographie
- Fiche de Monsieur Cinéma
Critiques (Public)
Cette sucrerie mièvre et simpliste donnera du baume au cœur à tous les quinquagénaires, riches de préférence, espérant être subitement touchés par la grâce d'une jeune paumée, visiblement intéressée par un long parcours, avec le faciès aux tempes grises d'un homme aigri, aux portes de la vieillesse. Et en plus ça marche. C'est pour quand l'activation en temps réel de cette aguichante utopie ? JIPI

18/20 : Très jolis portraits de rescapés de l'existence qui ne souffre pas trop du décalage horaire (elle incarne l'état d'esprit hippie et lui est agent immobilier au pays de l'Oncle Sam). Rien de choquant pour les femmes vieillissantes qui ont la hantise d'être détrônées, Eastwood évite ce piège de gros macho à pensée unique. L'analyse est fine, l'image toute en clair-obscur, le ton très second degré va jusqu'à braver le qu'en dira-t-on après crise de rage mais sans tomber dans l'illusion qu'un vieux avec une jeunette représente l'assurance masculine contre le déclin, au contraire, on sent l'échange de deux tumultes à apaiser et ensuite le désir d'indépendance comme la sieste après un bon repas... L.Ventriloque